Crise à l’Assemblée nationale : Mabunda aperçue ce mardi 08 décembre chez Zerrougui !

Est-ce un désemparement ? Est-ce de l’angoisse ? Est-ce pour un plaidoyer, refuge ou négociation ? Autant de questions pour ceux qui ont vu la présidente de l’Assemblée nationale, Jeannine Mabunda, chercher, après un avant-midi agité au Palais du Palais où sa présence est devenue indésirable, à rencontrer le soir de ce mardi 08 décembre madame Leila Zerrougui, représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en RDC.

En effet, les câbles de scooprdc.net à la Monusco rapportent que madame Mabunda s’est amenée dans un véhicule ordinaire, sans escorte, bref, camouflée dans une hyundai conduite par son chauffeur et accompagnée d’un homme en civil, sûrement son garde-de-corps. Au portail d’entrée de la Mission onusienne, son chauffeur sans remplir des formalités, voulait qu’on ouvre pour lui. Ce à quoi les agents de sécurité ne pouvaient nullement céder. C’est à ce moment que le chauffeur demandera à l’un d’eux d’avancer. Du coup, la vitre derrière de la Hyundai s’est baissée et c’est madame Mabunda que l’assistance à aperçue s’adressera à l’agent pour lui dire qu’elle venait rencontrer maman Zerrougui.

Renseignements pris par les agents de sécurité auprès de la hiérarchie, l’on dira à madame Mabunda que madame Zerrougui n’est pas à son bureau, mais plutôt à sa résidence toujours dans l’enceinte de l’Utexafrica mais la concession qui est du côté du pont qui mène à Kintambo-Magasin. Et c’est là que l’on a conduit la présidente de l’Assemblée nationale vers 16 heures, rapportent les sources concordantes de scooprdc.net au sein de la Monusco. Elle est allée dire quoi à Leila Zerrougui ? C’est encore un mystère que le média en ligne cherchera à savoir.

Mais pour l’instant, il faut signaler que madame Jeannine Mabunda vit depuis un certain temps un très mauvais quart d’heure à l’Assemblée nationale. 264 députés nationaux ont mis du feu sous ses pieds avec une pétition pour réclamer le départ de tout son bureau. Et le climat est très malsain à l’hémicycle où, non seulement les députés eux-mêmes font du désordre jusqu’à casser les chaises et tables de la salle de congrès, mais aussi où les militants de l’UDPS et ceux du PPRD se sont affrontés ce mardi. Triste réalité politique !  

  • Bendélé Ekweya té

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