Faden House de Martin Fayulu : les agents huit mois impayés !

Par Ginno Lungabu.

Les travailleurs de l’hôtel Faden House, propriété de l’opposant et candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018, Martin Fayulu, ne savent pas à quel saint se vouer. Se confiant au confrère Objectif-info.cd, ils déclarent accumuler huit mois d’arriérés de salaires et ne savent plus tenir le coup de la vie.

En effet, ces travailleurs mettent en cause la femme de leur patron qui serait animée de mauvaise foi et ferait du paiement de leurs salaires le cadet de ses soucis sans moindre intervention de son époux. «Comment compte-t-il diriger tout un pays alors qu’il est incapable de payer les salaires d’une dizaine d’agents seulement», murmurent ces agents désemparés.

L’hôtel a-t-il perdu sa clientèle pour qu’on arrive là ? Pour certains observateurs cette hypothèse pourra tenir débout du fait le régime Kabila finissant a fait voir à l’opposant toutes les couleurs jusqu’à fermer son hôtel pour insolvabilité supposée ou réelle des taxes et autres impôts dus à l’Etat. L’hôtel s’est vu desceller au début du mandat de Félix Tshisekedi. Mais pour d’autres personnes qui connaissent bien le couple, Martin Fayulu et son épouse sont de mauvais payeurs des travailleurs. Ils en veulent pour preuve la gestion de «Kin Bouffe», le restaurant que l’opposant avait ouvert au rond-point Forescom puis fermé pour enfin le ré-ouvrir et refermer à Bandal-Tshibangu.

A l’étape de Bandal, les serveuses avaient été renvoyée pour avoir commis le péché de réclamer après six mois d’impaiement, leurs salaires. Elles l’avaient fait après avoir constaté un jour que l’enfant du «Boss» venu célébrer son anniversaire à Kin Bouffe, a fait bousiller à l’instant 1.400USD alors que leurs salaires mensuels ne variaient qu’entre 100 et 150 USD. Avec cette somme dépensée pour l’anniversaire, elles seraient payées chacune au mois trois mois. Mais pour cette réclamation, d’ailleurs bien justifiée pour tout employé, l’employeur devenu opposant au pouvoir de Félix Tshisekedi n’avait trouvé bon que de mettre les pauvres servantes à la porte. Finalement il a dû abandonner Kin Bouffe dans les mains d’un de ses «pires petits». Bref, on qualifie de très mauvais gestionnaire le candidat de Lamuka qui se réclame toujours président de la république élu. Si alors il ne sait pas rémunérer une dizaine de travailleurs qui lui rendent de loyaux services pour son hôtel, comment sera sa gestion du pays avec une multitude de fonctionnaires et autres agents de l’Etat ? La théorie n’est pas la pratique disent souvent les économistes.

  • Bendélé Ekweya té

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