Non paiement des hôtels en Suisse : « tout congolais qui était à Davos n’était pas de la délégation de Fatshi » (Présidence) 

Par Owandi

Un article du journal suisse Blick intitulé « WEF: La délégation du Congo ne paie pas la facture d’hôtel à Arosa » fait du buzz dans les réseaux sociaux. Le balanceur de cet article sur la toile fortement partagé, s’appelle Dr Shungu Tundanonga-Dikunda, congolais de la diaspora vivant en Allemagne depuis une quarantaine d’année qui, du coup, a pris à partie dans ses commentaires le président Félix Tshisekedi.

En effet, dans ledit article que Scooprdc.net a pu traduire de l’Allemand en Français, il y est relaté une histoire des arnaques dont seraient auteurs des congolais dans la délégation du président Félix Tshisekedi dans deux hôtels. Ils seraient partis sans payer les frais de deux nuitées de 30 chambres occupées. D’après l’un des hôteliers, ces congolais seraient venus en limousine, portaient des montres Rolex, des diamants et des sacs Louis Vuitton.

Contacté par Scooprdc.net, l’un des directeurs de la presse présidentielle déclare que tout congolais qui était à Davos n’était pas de la délégation du président de la République Félix Tshisekedi. « Je vous rassure que toute personne qui était sur l’ordre de mission de la Présidence de la République a été correctement prise en charge », souligne-t-il en se questionnant tout de même comment, d’un côté 20 clients et de l’autre 10 peuvent-ils partir tous de l’hôtel sans payer. « Est-ce le fait d’être venus en limousine, portant des montres Rolex, des diamants et des sacs Louis Vuitton qui a donné la garantie ou la confiance à ces hôteliers pour remettre les clés électroniques à ces clients pour occuper les chambres sans un rond payé ? », s’interroge-t-il.

 L’un des hôteliers déclare : « la réservation a été effectuée à l’hôtel ChamannaBed & Breakfast par l’intermédiaire de Joseph A. et à l’hôtel Bellevue via Elias T. Tous deux prétendaient être des diplomates et des employés de l’ambassade congolaise à Berne ».  Pourquoi les hôteliers n’ont-ils pas dans un pays développé comme la Suisse ne fût-ce pris le soin de vérifier l’identité de deux précités auprès de l’Ambassade congolaise avant de donner les clés de chambres ?  Lorsqu’aussi le patron de ChamannaBed & Brekfast déclare : « Quand j’ai essayé de retirer de l’argent, la carte de crédit n’était pas valide », était-ce avant l’occupation des chambres ou après ? Autant de questions qui appellent à un éclairage des zones d’ombre. Mais comme la diabolisation de Fatshi est une machine déjà mise en marche, ses détracteurs appuient sur l’accélérateur sans réfléchir.  

  • Bendélé Ekweya té

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