Corneille Nangaa face aux sanctions américaines : « ils ont pris des sanctions sur ce qui n’est pas vrai…mon Dieu me défendra »

Devant les patrons des organes de presse à Kinshasa, ce vendredi 24 mai, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a fait l’économie du rapport du processus électoral depuis 2011 jusqu’à ce jour ; rapport qu’il compte déposer à l’Assemblée nationale. A la question sur les sanctions américaines qui pèsent lui, Corneille Nangaa estime que c’est un dossier politique qui doit se gérer politiquement et diplomatiquement.

«  Je ne suis pas sanctionné à cause des résultats des élections. Ils m’ont sanctionné sur base des rapports erronés des ONG sans entendre notre version. Ce sont dse sanctions politiques, sinon pourquoi ne pas sanctionner aussi les Coréens étant donné que la corruption implique le corrupteur et le corrompu ! » se défend le numéro 1 de la CENI convaincu que ces sanctions vont passer car, estime-t-il, la vérité finira par triompher. Pour lui, la machine à voter, une invention congolaise, a été la bête noire des Américains qui ne lui accordaient aucune chance de réussite dans un pays vaste, sans énergie électrique. Mais le contraire a été prouvé. « Comme qui veut noyer son chien, l’accuse de rage, vous comprenez pourquoi cet acharnement sur la machine à voter a ainsi quitté le domaine de l’inefficacité pour celui de son prix d’acquisition », déclare le président de la CENI.

Et d’ajouter : « Je peux bien vivre dans mon pays, manger tranquillement mon manioc acheté en Francs congolais. Mais à cause de ma réputation détruite méchamment et gratuitement par mes frères congolais avec des rapports bidon, je me bats pour recouvrer cette réputation. Je vais donner la bonne information à ceux qui m’ont sanctionné. J’ai pris un cabinet américain qui travaille sur ce dossier. Ça me coûte très cher, mais  ça va de ma dignité », déclare Corneille Nangaa qui s’étonne et s’indigne des biens faussement lui attribués.

« Ils vous disent que j’ai des immeubles à Dubaï et à Singapour. Mon Dieu sait que c’est du mensonge. Je n’ai aucun appartement en dehors de mon pays. Mais le gens doivent savoir que je ne suis ni riche ni pauvre. J’ai été fonctionnaire international et mon salaire était plus meilleur que celui de beaucoup de Congolais. J’ai acheté mes maisons et entant que fermier, j’ai investi dans l’agriculture (café, cacao et palmier à huile) et je travaille dans ça. En plus, je suis président de la CENI, j’ai un salaire proportionnel aux injures et à tous les coups que j’encaisse. Il ne m’est pas donc interdit de m’acheter une maison si l’occasion m’est donnée », explique Corneille Nangaa qui se dit sortir de la CENI tête très haute pour avoir organiser les élections dont les grandes victoires et les effets induits sont innombrables.

Owandi.

  • Bendélé Ekweya té

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