Véritable dindon de la farce, le qualificatif est bien approprié pour le troisième ancien premier ministre sous le régime Kabila-fils, au regard de la versatilité de son prétendu engagement politique. En effet, le désistement du candidat président de la République Augustin Matata Ponyo ne peut surprendre que ceux qui souffrent de la cécité politique d’autant plus que votre média en ligne avait déjà prévenu sur un « cheval non partant » qu’était l’homme à la cravate rouge dans la course à la présidentielle de décembre 2023 (Lire l’article de Scooprdc.net : Caution pour candidat président de la République : Matata jette l’argent par la fenêtre !).
Non sans raison, sinon comment expliquer qu’une personne qui se prévalait « candidat redoutable » que craignait le pouvoir en place, lequel cherchait à travers le dossier de la débâcle du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, à obtenir l’invalidation de sa candidature par l’instrumentalisation de la justice, puisse désister sans qu’on ait vu une seule affiche de sa campagne ? Comment une personne « investie » comme candidat président de la République par le Congrès de son parti, peut, sans l’aval de ce dernier, se soustraire de son propre chef de la course ? Sinon, où est la déclaration de membres fondateurs du parti ? Que fait Augustin Matata Ponyo de son programme tant vanté en 52 pages de bonne gouvernance ? (Lire l’article de Scooprdc.net : Programme de bonne gouvernance de la RDC d’Augustin Matata Ponyo : Rien que de la démagogie Scribo-pharisienne !).
Autant de questions qui prouvent que Augustin Matata est tout, sauf un homme politique. Il va de contradiction en contradictions, de turpitudes en turpitudes. L’homme d’affaires et ancien patron de la compagnie aérienne Hewa Bora, Stavros Papaioannou, n’a-t-il pas raison de refuser de soutenir la thèse d’acharnement et d’instrumentalisation de la justice développé par l’ancien premier ministre, Augustin Matata Ponyo, pour se soustraire des poursuites de détournement des fonds alloués au parc agro-industriel de Bukanga Longo ? (lire l’article de Scooprdc.net : RDC-Justice : Stavros Papaioannou rejette la thèse de Matata de politiser son dossier).
D’après les informations parvenues à Scooprdc.net, dans l’achat de consciences avec son argent, pratique ancrée dans son ADN, Moïse Katumbi a courtisé les autres candidats dans la course à la présidentielle à qui il propose des sommes trébuchantes. Matata Ponyo a investi 100 mille USD à la CENI, il récolte 1 million USD pour son désistement avec promesse d’être nommé premier ministre bien qu’il n’ait aucun poids politique et soit considéré comme une locomotive qui ne traîne aucun wagon derrière elle.
