Par Ben Lévi.
Pour avoir offert ses services gratuitement aux locataires de la Gombe en difficulté de paiement de loyer occasionnée par le confinement dont à fait l’objet cette entité administrative, Me Constant Mutamba s’est vu être convoqué par le conseil de l’ordre des avocats au barreau de la Gombe. Et pendant que le dossier suit son cours, voici qu’il accuse ses adversaires politiques de s’être invités dans le débat pour commencer à diffuser dans les réseaux sociaux sa radiation, lui promettant même la perte de son mandat en mines et carrières.
En effet, circule une nouvelle dans les réseaux sociaux selon laquelle «invité au téléphone par le doyen pour le remettre à l’ordre, Constant Mutamba va le sermonner, prétextant que les membres du Conseil de l’Ordre sont au service de ses adversaires politiques et que rien et nul ne pourra l’intimider, puis le raccroche au nez. Formalisant la procédure, deux invitations lui seront envoyées auxquelles une fin de non recevoir sera une bonne réponse plausible préférée par le confrère. À la troisième, il préfère envoyer un membre de son cabinet qui a échappé bel à la poursuite disciplinaire. C’est alors qu’il sera poursuivi pour indélicatesse, manque de déférence et installation irrégulière de son cabinet à Kinshasa alors qu’il est du Barreau de Matadi. Et dans son audace exacerbée et trop imbu, il refusera de satisfaire à la citation lui notifiée par le Secrétaire de l’Ordre exécutant l’ordre du Bâtonnier. La radiation est une sanction méritée en espèce et il risque aussi sa radiation du tableau des mandataires en mines».
Contacté à ce sujet par Scooprdc.net, Me Constant Mutamba ne nie pas qu’il fait l’objet d’une procédure disciplinaire au Conseil de l’Ordre, mais dément la rumeur selon laquelle, il serait radié de cette corporation. Cet acteur politique et assistant à la faculté de droit assure le média en ligne qu’il n’a commis aucune faute qui peut l’amener à la radiation. Les raisons évoquées par ses détracteurs dans les réseaux sociaux, démontrent suffisamment que les vraies raisons sont ailleurs. Car, dit-il, offrir ses services gratuitement ne peut nullement constituer un motif de radiation. Sinon, il n’existerait pas des défenses dites « pro Deo », réservées aux démunies.
Dans cette cabale montée contre le président de NOGEC, l’on raconte que l’ombre des avocats proche de l’UDPS planerait sur ce dossier. Impatient de voir Constant Mutamba être sanctionné, ces réseaux ont décidé de passer à la vitesse supérieur, en publiant de fausseté sur les réseaux sociaux. Mais le crocodile comme il aime bien se faire appeler, reste serein et imperturbable à en croire ses propos livrés à scooprdc.net ce jeudi 17 septembre dans la soirée.