S’il est vrai que les loups ne se mangent pas entre eux, ce n’est pas en tout cas le cas à l’Union sacrée de la nation où tous les coups s’administrent fatalement sans état d’âme. Tous ont battu campagne pour le candidat numéro 20 à la présidentielle, Félix Tshisekedi leur autorité morale, mais personne ne fait cadeau à l’autre aux législatives à tous les niveaux.
A Bandalungwa par exemple où beaucoup de poids lourds sont en compétition, le gouverneur de la ville Gentiny Ngobila qui est aux nationales et Lévy Mpayi aux provinciales que l’on passe pour son cousin, n’ont comme bête noire que le ministre de la Communication et médias, porte-parole du gouvernement Sama Lukonde, Patrick Muyaya.
Malgré, le comportement, à en croire le candidat aux provinciales et journaliste Patrick Eale sur son compte X, de bandit, de faussaire et de tripatouilleur manifesté par Lévy Mpayi soutenu par son cousin, les deux sont dans la logique de monter la population contre Patrick Muyaya très bien positionné dans les tendances de vote à la Funa, l’accusant faussement d’avoir disposé des machines à voter et d’avoir bourré les urnes. Accusation sans preuve mais distillée pour décrédibiliser un challenger de taille et gênant.
Ailleurs où les candidats ont été ainsi accusés abusivement, beaucoup ont vu leurs habitations saccadées et détruites. Est-ce la volonté de Gentiny Ngobila et son cousin Lévy Mpayi qui ont déjà une sorte de milice terrorisante à Bandalungwa ? Non sans raison, car pendant la campagne électorale, cette milice s’était attaquée à l’équipe et fans de Muyaya les blessant sans être inquiétée par la police qui craignait le gouverneur protecteur de Lévy Mpayi.
Le même comportement des kamikazes, les « miliciens » de Ngobila et Mpayi l’ont manifesté lors de deux jours des scrutins en votant plusieurs fois comme témoins dans plusieurs bureaux de vote, chassant les témoins des autres candidats, intimidant les agents de la CENI. Et c’est surtout le deuxième jour que les hommes de Ngobila et Mpayi se sont comportés en territoire conquis.
Mais nonobstant leur forfait à se faire maladroitement des voix, Patrick Muyaya gêne et reste le challenger à détruire.
« Être cousin du gouverneur Ngobila ne vous donne pas de passe-droit, nous veillerons à ce que l’empire Ngombila ne fasse pas main basse sur la commune de Bandalungwa, ni sur la ville de Kinshasa. Que Ngobila sache que nous le laisserons pas installer de force son petit cousin, candidat à la circonscription de Bandalungwa », prévient Patrick Eale sur son compte X.
Quant aux partisans et fanatiques de Patrick Muyaya, ils sont sûrs et à l’aise de la victoire écrasante de leur idole « Azala zala tii na final » aux scrutins du 20 décembre dernier malgré les fausses tendances que Lévy Mpayi fait déjà circuler dans les médias et dans les réseau sociaux, se passant lui et son cousin pour vainqueurs à la Funa et à Bandal. Ce qui s’appelle « vendre la peau de l’ours avant de l’avoir abattu » alors qu’il faille attendre les vrais résultats publiés par la Ceni. Croisons les doigts !
