Après un procès marathon de 24 heures qui a visé une trentaine d’individus impliqués dans les heurts entre les fidèles musulmans et la police nationale congolaise appelée en renfort pour stopper les violences lors de la prière marquant la fin du Ramadan, jeudi dernier à Kinshasa, 28 peines de mort commuées en perpétuité ont été prononcées ce samedi 15 mai. Par contre, le tribunal de grande instance de la Gombe s’est déclaré incompétent pour juger 5 mineurs retrouvés dans ce lot de délinquants.
C’est un procès expéditif et marathon auquel ont assisté les Congolais en direct de la chaîne nationale, à cause de son caractère spécial comme l’a dit le procureur qui poursuivait ces individus entre autre pour terrorisme, coups et blessures volontaires, rébellion et destruction méchante. Pour les avocats de la défense, ils ont estimé que leurs clients n’étaient pas coupables et que la police détenait de mauvaises personnes. Mais pour la partie civile, les images vidéos remises au tribunal comme pièces à conviction, ont été très déterminantes, car l’on y voyait de manière distincte les incriminés, a affirmé le procureur.
Ce procès qui s’est déroulé toute la nuit, a été suivi par plus d’un Congolais à cause du caractère violent de ceux qui ont commis le forfait. Il faut rappeler que suite à ces violences provoquées par les deux factions musulmanes, l’autorité de tutelle, c’est-à-dire le ministre de la justice vient d’être saisi par les confessions religieuses avec en tête l’église catholique, en vue de trouver une solution définitive à ce conflit de leadership au sein de la Communauté Islamique du Congo (COMICO).
