Le feuilleton juridique dans l’affaire qui oppose la société OCTAVIA du Français Pascal Beveraggi à celle ASTALIA de Moïse Katumbi est loin de prendre fin. Après tous les jugements rendus en RDC et en France sur cette affaire d’appartenance des actifs de la société NECOTRANS en liquidation depuis 2017, Pascal Beveraggi ne s’avoue pas vaincu et ne désarme guère. Il a saisi le Tribunal de commerce Kinshasa-Gombe où un nouveau procès est en cours.
S’opposant au jugement du Tribunal de commerce de Kolwezi qui qualifie d’irrégulier, ayant bloqué les actifs de sa société OCTAVIA, après une condamnation par défaut, et selon lui, de façon irrégulière en violation de toute procédure d’un procès équitable (pas de délivrance de l’assignation à OCTAVIA dont le siège social est à Dubaï; violation manifeste de principe du contradictoire et des droits de la défense de OCTAVIA; violation du principe d’inattaquabilité du certificat d’enregistrement, conformément à l’article 227 de la loi n° 73-021 du 20 juillet 1973, portant régime général des biens, régime foncier et mobilier des sûreté, tout dans l’intention malveillante d’obtenir frauduleusement des actifs de OCTAVIA), Pascal Beveraggi et sa défense ont saisi le Tribunal de Commerce de Kinshasa-Gombe pour réparation et tirer au clair toutes les fausses allégations de la Société ASTALIA et de son responsable.
Dans le souci de se voir rétabli dans ses droits et de récupérer les actifs de sa société, bloqués «irrégulièrement» par un jugement «irrationnel» du Tribunal de commerce de Kolwezi, Pascal Beveraggi espère une réparation, et croit fermement que l’État de droit prôné par le Président de la République lui rétablira dans ses droits.
Mais ce qui faut dire sur cette affaire maintes fois commentée par scooprdc.net est que, juridiquement, elle a été doublement résolue en RDC et en France (Lire l’article : Affaire MCK : fin de la saga judiciaire, la Cour de cassation française déboute définitivement Pascal Beveraggi !). Et l’on soutient même que Pascal Beveraggi n’est que paravent, un prête-nom, le vrai associé majoritaire de la société serait Barnabé Kikaya Bin Karubi qui avec d’autres caciques kabilistes, ont réglé les comptes à Moïse Katumbi tombé en disgrâce devant Joseph Kabila, en lui ravissant sa société (Lire l’article : Crimes économiques en RDC : Pascal Beveraggi sous le parapluie de Kikaya !).