Kibali Gold Mine : Déjà plus de 6,3 milliards investis en RDC

Soumis à son traditionnel exercice trimestriel de redevabilité envers le peuple congolais sur l’exploitation de l’or exploité dans le Haut-Uele, Mark Bistrow, président directeur général de Barrick mining corporation dont Kibali gold mine (KGM) est filiale, était, ce mercredi 02 juillet 2025  à Kinshasa, devant la presse et certains notables de la Grande Orientale.

Il a révélé que KGM continue de contribuer de manière significative à l’économie congolaise, avec des investissements dans le pays dépassant désormais les 6,3 milliards USD, dont 3,1 milliards USD ont été versés à des entrepreneurs et partenaires locaux. Les carrières satellites de Kalimva, Ikamva et Ndala sont exploitées dans un cadre contractuel avec des entreprises locales, témoignant ainsi de l’engagement ferme de KGM en faveur du développement du contenu local.

« Plus de 700 entreprises congolaises bénéficient d’initiatives en matière de passation de marchés et de renforcement des capacités, et tous les appels d’offres sont publiés conjointement par la mine et l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé en RDC (l’ARSP), selon les meilleures pratiques en matière de transparence », a fait savoir le patron de Barrick, soutenant que « la mine reste le principal moteur de l’économie de la région du Nord-Est de la RDC, couvrant les Provinces du Haut-Uélé et de l’Ituri ».

Mark Bristow a confirmé que Kibali est bien plus qu’une mine, c’est un partenariat qui cimente l’économie régionale. Non sans raison, car KGM est dirigée par des Congolais, approvisionnée par des Congolais et construite pour durer, elle incarne le modèle de l’économie locale. « Nous sommes fiers du modèle que nous avons créé ici, un modèle qui offre une valeur ajoutée à chaque étape du processus », a-t-il déclaré très ragaillardi d’autant plus qu’à ce jour, sur le plan communautaire, 41 des 44 projets relevant de la dotation pour le développement communautaire de 0,3% ont été achevés, apportant un soutien essentiel en matière d’infrastructures, d’éducation et de soins de santé. Aussi, parallèlement, l’exécution du Cahier des charges progresse bien, avec 4,8 millions USD déjà investis.

Exploration de nouveaux gisements d’or

Outre les exploits dans la conservation de la biodiversité qui reste également au cœur de la stratégie de développement durable de Barrick, dont des travaux préparatoires sont en cours en collaboration avec l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) et African Parks (AP) afin d’introduire 64 rhinocéros blancs supplémentaires dans le Parc national de la Garamba d’ici la fin de l’année, mais aussi dans la concrétisation de la transition énergétique qui a augmenté à 85% l’utilisation de l’énergie renouvelable faisant fonctionner le site pendant six mois de l’année, Mark Bristow a également fait savoir que les résultats de forage du corridor ARK-KCD continuent d’accroître la confiance dans la taille et la durabilité de la cible, démontrant son potentiel de contenir des gisements supplémentaires importants et de prolonger la durée de vie de la mine de Kibali, filiale de Barrick, la mine d’or la plus grande et la plus verte d’Afrique.
 
« Les travaux au sein du système de minéralisation ARK-KCD révèlent une structure géologique bien définie – avec une minéralisation qui s’étend latéralement et en profondeur dans l’axe de plongée – ce qui pourrait considérablement augmenter la base des réserves de Kibali dans l’empreinte actuelle », a-t-il déclaré avant d’ajouter que « construite avec une vision à long terme, Kibali illustre constamment cette approche à travers ses résultats en matière de production, de partenariats et de croissance des réserves. Depuis que Kibali a coulé son premier lingot d’or en 2013, nous avons remplacé chaque once extraite et même au-delà, et le corridor ARK-KCD montre qu’il y a encore beaucoup à venir ».

Pour le PDG de Barrick, la mine souterraine devrait bénéficier d’une grande rentabilité à long terme et d’une optimisation de ses performances grâce aux améliorations effectuées dans les opérations actuelles, qui mettront l’accent sur les gains matériels de productivité à partir du troisième trimestre.

« Kibali est le modèle de notre croissance durable en RDC. Construite sur des bases solides du point de vue technique, social et écologique, elle reflète notre vision à long terme. L’expérience et les leçons acquises ici, dans l’un des environnements miniers les plus difficiles au monde, nous guideront dans notre démarche d’élargissement de notre portefeuille dans le pays, afin d’y intégrer pas seulement des projets aurifères, mais aussi cuprifères », a conclu Mark Bristow sa conférence de presse, la deuxième de l’année 2025.

  • Bendélé Ekweya té

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