Par François Lendo.
Depuis l’arrivée de Félix Antoine Tshisekedi à la présidence, plusieurs projets annoncés pour le Sankuru suscitent des inquiétudes, marquées par un constat alarmant d’inefficacité et de négligence.
Parmi les plus notables, durant les 100 jours de son mandat, plus de 12 tonnes de médicaments ont été abandonnées dans un entrepôt à Lodja, sans profit pour la population, sous la gouvernance de Joseph Stéphane Mukumadi, un proche de l’UDPS à cette époque, aujourd’hui dans la coalition rébellion M23-AFC (Lire l’article de Scooprdc.net : Sorcellerie au Sankuru : 12 tonnes de médicaments périment par négligence de Mukumadi, des panneaux solaires pour l’éclairage abandonnés par Ulungu !).
De plus, il y a la remise de des bus de transport Transco à la province par le gouvernement central au gouverneur Jules Lodi. Les bus n’ont jamais atteint leur destination. Les Sankurois se demandent où sont-ils cantonnés, mieux où font-ils le transport ?
Des projets phares comme la construction de l’aéroport de Lodja et d’infrastructures à Lumumba-ville, lancés à l’aube des élections de 2023, semblent n’avoir été que des manœuvres électoralistes, car aucune avancée tangible n’a été constatée depuis.
Le programme des 145 territoires a également rencontré des obstacles, avec peu d’infrastructures livrées, tandis que l’électrification dans des zones comme Lodja et Lusambo a échoué, malgré les succès à Lumumba-ville et Tshumbe.
Face à cette situation déconcertante, les questions abondent : à qui profite cette gestion laxiste des projets publics ? Pourquoi la justice n’intervient-elle pas ? Le collège des infrastructures à la présidence de la République ne fait-il pas le suivi des projets décidés par le président Félix Tshisekedi ?
Il est plus qu’urgent que le chef de l’État envoie une mission d’évaluation au Sankuru pour faire la lumière sur ces enjeux et sanctionner les responsables de cette gestion déficiente. La population mérite des réponses claires et des actions concrètes.