Les commandes de sondage de trois chancelleries importantes des pays occidentaux à Kinshasa auprès de leurs experts, pour suivre les tendances, l’évolution de la campagne électorale en RDC en vue d’orienter leurs recommandations à leurs pays respectifs à quelques jours de la tenue des élections, démontrent à travers les rapports de ces experts, fuités et parvenus à Scooprdc.net que les choses ont bougé spectaculairement, notamment pour le candidat Martin Fayulu.
En effet, selon le condensé de ces rapports, le candidat numéro 21 Martin Fayulu qui avait froidement commencé sa campagne, a remonté la pente et surplante le candidat numéro 3 Moïse Katumbi sur terrain malgré que l’armée numérique de ce dernier inonde la toile avec les images trafiquées pour conditionner l’opinion.
Cependant, le candidat numéro 20 Félix Tshisekedi lui consolide son avance qu’il avait largement par rapport au numéro 3 dans toutes les provinces. Cette consolidation est due à la considération qu’a le peuple envers Félix Tshisekedi, justifiée par la démystification et exorcisme par lui des pays influents au Conseil de sécurité de nations unies de la peur de frustrer Paul Kagame, considéré comme le chouchou des multinationales britanniques, européennes et américaines pendant trop longtemps.
Ainsi, d’après le condensé des rapports de ces trois pays occidentaux, Felix Tshisekedi serait en premier avec près de 57,1%, désormais suivi par Martin Fayulu avec 19,8 % devant Moïse Katumbi qui a 17,1%. La décote de ce dernier est motivée par, notamment, sa nationalité zambienne soulevée par un opposant zambien et qui a fait l’objet d’investigation du journaliste Litsani Choukran, patron du média en ligne Politico.cd, mais aussi son rapprochement avec l’agresseur, le Rwanda sans oublier également la nationalité de son épouse qui pose énormément problème du fait de la proximité avec les bourreau du peuple congolais.
Au fait, des preuves irréfutables contenues dans le site officiel américain consulté par le journaliste Choukran, ont démontré et révélé que Moïse Katumbi avait plusieurs fois voyagé aux États-Unis avec un passeport zambien. Alors que ce dernier démentait et rejetait cette accusation, l’un de ses lieutenants, pas le moindre, Christian Mwando Nsimba, a reconnu que son patron de parti avait reçu un passeport diplomatique zambien de courtoisie. Et le malheur ne venant jamais seul, une autre preuve d’une de ses demandes de visa à l’ambassade de Grande Bretagne en Afrique du Sud, est venue renforcer tous les doutes ressentis par la population congolaise sur ce candidat qui ne semble pas dire toute la vérité sur sa vie, ses identités, et ses accointances obscures. Comme si cela ne suffisait pas, la non apparition de son épouse qualifiée de burundo-rwandaise dans toutes les provinces où Moïse Katumbi est allé battre campagne, l’a enfoncé davantage sur cette question de nationalité douteuse qu’il l’a poussé à l’étape de Lodja, sans savoir qu’il apportait de l’eau au moulin de ses détracteurs, de déclarer qu’une fois élu, il supprimera la Maison civile du chef de l’Etat. Bourde !
Un autre élément de la décote de Moïse Katumbi, ce sont ses liens de plus en plus étroits et évidents avec le Rwandais James Kabarebe et le chef du M23 Bertrand Bisimwa qui font qu’il ait du mal de prendre officiellement position contre le Rwanda et son président. Non sans raison, car dans sa récente interview sur RFI, à la question de Christophe Boisbouvier de savoir s’il est d’avis avec Tshisekedi qui considère Paul Kagame comme un Hitler d’Afrique et le Rwanda d’avoir l’expansionnisme de l’Allemagne nazi, Katumbi a balbutié, éludant complètement la question.
En plus, son armée numérique l’a davantage enfoncé ce vendredi 15 décembre en annonçant d’avance sans modération sur tous les réseaux sociaux, le message fort qu’allait livré Corneille Nangaa à la nation et au monde. Et ce message : son ralliement au M23 pour renverser Tshisekedi. Pathétique !
Mais d’après les indiscrétions, le Rwandais James Kabarebe aurait téléphoné à Corneille Nangaa il y a sous peu pour l’exiger de prendre position en soutenant le M23 s’il voulait avoir la chance d’être dans le short-list du gouvernement de Moïse Katumbi. Et c’est ce qu’il a fait vendredi 15 décembre à Naïrobi au Kenya, en s’affichant aux yeux du monde entier avec Bertrand Bisimwa, patron figurant des affidés du M23. Erreur monumentale commise par l’ancien président de la CENI (lire les articles de Scooprdc.net : Alliance avec le M23 : Corneille Nangaa fait un faux pas au risque de subir le sort de Roger Lumbala et Corneille Nangaa : Rebelle à la corde au cou !).
En rapport avec cette déclaration de Nangaa déjà assimilé à Katumbi, beaucoup d’analystes estiment que par le désespoir de battre Tshisekedi par les urnes, Katumbi serait dans la logique de perturber le processus électoral en élargissant, pour cause d’adhésion de certains Congolais avides de son argent, arme fatale d’achat des consciences, le cercle du M23 qui lancera, selon les indiscrétions parvenues à Scooprdc.net, un assaut sur Goma. Mais ce qui est vrai, une prise de pouvoir par force envisagée par Katumbi ne passera jamais, à moins qu’il marche sur les cadavres de tous les Congolais, soutient un analyste lucide qui scrute la ferme détermination de Congolais pas du tout disposés à confier leur pays à un « étranger ».
