Affaire Centurion Law Group : Le coordon de l’APLC, Thierry Mbulamoko, suspendu !

Il aurait dû démissionner pour préserver le peu de dignité qui restait encore de sa personnalité, mais il a préféré sortir ignominieusement par la petite porte après la mafia financière par lui occasionnée avec le nébuleux cabinet sud-africain Centerion, laquelle mafia risque de désargenter le Trésor public de 36 millions USD.

Selon les sources de la présidence de la République, Thierry Mbulamoko, coordonnateurdel’Agence présidentielle de lutte contre la corruption (APLC) vient d’être suspendu de ses fonctions de coordonnateur de cette structure pour s’être compromis dans une affaire qui sent la corruption alors qu’il est censé pourtant la combattre.

En effet, sans titre ni qualité, le fils du professeur des universités et ancien commissaire d’Etat (ministre) de l’Education en 1976, Albert Mbulamoko Nzenge Movoambe, a audacieusement engagé la République démocratique du Congo auprès d’un cabinet Sud-africain Centurion Law Group dans le dossier judiciaire qui opposait la société minière Glencore au gouvernement congolais, dans lequel la géante suisse avait accepté de payer à l’amiable 180 millions USD.

Pendant que les avocats véritablement et valablement engagés par le gouvernement congolais par l’entremise de la ministre d’Etat, ministre de la Justice et garde des sceaux, attendent leurs honoraires, curieusement a surgi le cabinet Centurion Law Group prétextant avoir pesé dans cet accord de réparation de  180 millions USD, pour finalement réclamer 36 millions. Ce cabinet a eu même l’audace de traduire la RDC devant la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris, pour non-paiement présumé de ses prestations (lire l’article de Scooprdc.net : Trésor public congolais en danger : Arnaque de 36 millions USD signée Centurion Law Group en téléchargement avec la complicité d’APLC).

Il faut rappeler que la suspension de Thierry Mbulamoko par le directeur de cabinet adjoint du président de la République assurant l’intérim de son titulaire, est intervenue après son audition plus de deux fois au Parquet près la Cour de cassation (Lire l’article de Scooprdc.net : Affaire Centurion Law Group contre la RDC : Thierry Mbulamoko a la corde au coup !).

La question que d’aucun se pose : Au regard du préjudice que risque de subir la RDC à travers le Trésor public à cause de sa maladresse, doit-on se limiter seulement à sa suspension des fonctions ou suivra après une sanction judiciaire pour usurpation de pouvoir ? Wait and see, comme conseillent les Anglais.    

  • Bendélé Ekweya té

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