Procès de François Beya : Fin en eau de boudin !

Le procès de François Beya dit Fantômas, ancien Conseiller spécial en matière de sécurité du président Félix Tshisekedi, aurait été historique s’il avait abouti à un verdict. Mais hélas, il vient de finir en eau de boudin.

En effet, la Haute cour militaire vient d’accorder, ce mercredi 16 août 2023, une liberté provisoire aux quatre co-accusés de François Beya dont son secrétaire particulier (Guy Vanda) et trois colonels (Cikapa, JP Kalenga et Lily Tambwe). Cette mise en liberté provisoire qui intervient exactement une année après celle de François Beya, l’accusé principal, est la réponse positive à la demande formulée par leurs avocats le 9 août dernier.  

Avec cette libération, il n’y a plus personne en prison, impliquée dans ce dossier. Et connaissant le fonctionnement de la justice congolaise, tout porte à croire que cette affaire est tacitement et complètement close, les libertés provisoires étant toujours au Congo définitives.

Cependant, scrutant cette affaire de présumé coup d’Etat mis à charge de François Beya depuis le début, Scooprdc.net avait, dans ses nombreux articles d’analyse, démontré que le dossier était vide et qu’il s’agissait d’un règlement des comptes découlant d’une guerre de palais (lire les articles de Scooprdc.net : Procès François Beya : Les chiquenaudes des avocats de la défense sur l’ANR ! ; Procès François Beya : Les preuves balbutiantes du Ministère public ! ; Procès François Beya : Le MP se ridiculise, la Cour énerve les avocats ! ; Procès François Beya : Le Ministère public sérieusement en difficulté de soutenir ses accusations ! ).

Aujourd’hui, avec zéro détenu à Makala dans ce dossier pourtant annoncé avec pompe par l’ANR, tout celui a pu lire les articles du média en ligne, lui donne raison. Respect !

Aux dernières nouvelles, Scooprdc.net apprend qu’à Paris où il vit depuis aout 2022, Fantômas s’est « retranché » dans un « bunker », sans téléphone, évitant tout contact même avec ses anciens collaborateurs. Est-ce une façon pour lui de ruminer et digérer l’humiliation dont il a été gratuitement victime ? Dans le monde des flics, dit-on, le silence d’une barbouze est, non seulement sa grande force, mais aussi une bombe qui fait peur.    

  • Bendélé Ekweya té

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