Gestion orthodoxe des finances des Jeux de la francophonie : l’encadrement de l’IGF salué par Isidore Kwandja !

Les Jeux de la francophonie dans leur neuvième édition ont été clôturé dimanche 06 août dernier. Même s’ils sont clôturés, mais tout n’est pas bouclé, notamment la joie, le bilan, l’évaluation et la question de gestion des infrastructures construites.

S’agissant de l’évaluation, étant donné que l’argent est le nerf de la guerre, c’est sûrement sur la gestion financière que beaucoup attendent les explications du directeur national du Comité national de Jeux de la francophonie, Isidore Kwandja, sur qui toutes les accusations ont été ou sont encore portées.

Mais comme pour couper l’herbe sous les pieds de ses détracteurs et prouver l’orthodoxie de sa gestion financière, il loue l’encadrement dans l’exécution des dépenses qu’a bénéficié sa structure de la part de l’Inspection générales des finances (IGF), dès sa prise des fonctions.

« …Il est indéniable que sans l’implication personnelle du président de la République, la supervision quotidienne du premier ministre et l’accompagnement de l’Inspection générale des finances, ces Jeux n’auraient peut-être pas eu lieu à Kinshasa. Cela a été laborieux et pas du tout facile pour autant. Ce fut assez stressant, ardu et parfois décourageant à certains moments. Mais cet exercice en valait la peine et a été une expérience extrêmement enrichissante », tel est l’extrait du message d’Isidore Kwandja posté sur son Twitter.

Il est vrai que dans la gestion des fonds alloués aux Jeux de la francophonie, beaucoup de vautours ont rodé autour pour s’en procurer chacun son morceau. D’ailleurs, c’est qui a fait sombrer les deux précédents comités d’avant Isidore Kwandja. Et son recours à l’IGF l’a beaucoup sauvé dans plusieurs dossiers où la pression était fortement exercée sur lui.

C’est le cas du paiement des prétendus arriérés et indemnités de sortie à devoir aux agents des comités Mandjoko et Tshiyoyo estimés à 2.0405.487 USD. Malgré les pressions de la toute puissante Agence nationale de renseignements (ANR) sur Isidore Kwandja jusqu’à le détenir, l’IGF n’a pas broché. Parce que personne ne comprenait le sens de l’immixtion de l’ANR dans ce dossier (lire l’article de Scooprdc.net : Affaire d’arriérés de salaire et indemnités de sortie des anciens membres du CNJF : L’ANR gronde, l’IGF ne bronche, la Primature silencieuse, Isidore Kwandja entre le marteau et l’enclume !).

Aussi longtemps que l’IGF qu’il félicite d’ailleurs pour sa rigueur et ses directives pertinentes dans la gestion des finances publiques lui allouées, Isidore Kwandja semble être fort et serein sur ce terrain où l’attendent beaucoup de ses pourfendeurs.

  • Bendélé Ekweya té

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