Conformément à son principe de redevabilité, Kibali Gold Mine a tenu une conférence de presse, la 47ième du genre, lundi 30 janvier 2023 à Kinshasa, au cours de laquelle le président t directeur général de Barrick dont Kibali Gold Mine (KGM) est filiale et exploite de l’or dans la province du Haut-Uele en République démocratique, a déclaré qu’à ce jour, l’investissement de KGM a dépassé 4,4 milliards USD. Cet investissement va de 2009 à décembre 2022.
D’après Mark Bristrow, le gros de cet argent, soit 2,36 milliards, a été affecté aux paiements aux entrepreneurs et fournisseurs locaux. Les infrastructures et le soutien aux communautés ont pris 194,7 millions USD, tandis que les salaires des agents et les redevances et permis ont englouti respectivement 610 millions USD et 1,21 milliards USD.
Revenant sur les réalisations de 2022, Mark Bristrow indique que KGM a poursuivi son objectif d’atteindre son profil de production de niveau 1, avec une production de 750koz et des avancées considérables en matière de remplacement des réserves au-delà de l’épuisement afin de maintenir une durée de vie de la mine de plus 10 ans en tant qu’exploitation de premier plan, ont été réalisées.
« Kibali est sur la bonne voie pour le remplacement de ses réserves réduites par l’exploitation en 2022, tandis que de nouvelles opportunités de croissance soutiendront également son plan d’affaires étalé sur plus de 10 ans et son statut de l’un des actifs de niveau 1 de Barrick Gold Corporation », a déclaré Mark Bristrow, président et directeur général de Barrick avant d’ajouter que « le gisement prolifique KCD de Kibali continuait d’offrir de la valeur supplémentaire des filons qui sont encore ouverts en profondeur. En outre, les cibles de Mengu Hill, Ikanva, et Gorumbwa présentent le potentiel nécessaire pour renforcer le portefeuille souterrain de Kibali ».
Le patron de Barrick confirme que les performances de l’usine de Kibali sont restées stables au regard des activités consécutives sur les 4 derniers trimestres et que l’intensification de l’exploitation à ciel ouvert a permis d’améliorer le nombre de tonnes extraites à ciel ouvert, avec 5.669 kt de minerai extrait. Ce qui permet, rassure-t-il, de constituer des stocks pendant une bonne période du début d’année 2023.
Préservatrice de la nature, KGM a, en 2022, poursuivi son programme de reboisement avec la plantation de 2.523 arbres rien qu’au 4ième trimestre, portant ainsi à plus de 10.030 le nombre total d’arbres plantés depuis le début de l’année. Aussi, dans la poursuite de son programme d’appui à la conservation de la biodiversité au Parc national de la Garamba, 16 premiers rhinocéros en provenance d’Afrique du sud sont attendus d’ici la fin du deuxième trimestre de cette année et seront suivis de 60 autres au cours des trois prochaines années, a rassuré Mark Bristrow qui compte réintroduire 76 têtes de cette espèce animale rare qui faisait la fierté de ce parc en termes de tourisme, mais qui est en voie d’extinction à cause de braconnage et autres conflits intercommunautaires dans la région.
En 2022, Kibali a offert un total de 71 bourses d’études aux étudiants les plus performants dans diverses universités de la RDC sans oublier l’offre de plusieurs stages aux bénéficiaires desdites bourses afin de renforcer leur capacité.
Pour 2023, KGM prévoit produire en ligne avec les réalisations de 2022 ; continuer à se concentrer sur l’extension de la durée de vie de la mine avec des programmes d’exploration et de conversion des ressources de classe mondiale ; poursuivre l’exploration pour des réserves supplémentaires afin de remplacer les ressources épuisées ; augmenter l’automatisation au sein de sa mise souterraine avec l’installation du Multi-Lite à tous les niveaux de cette mine ; poursuivre le perfectionnement professionnel des Congolais afin d’augmenter le nombre de dirigeants et techniciens nationaux ; développer des programmes économiques alternatifs dans les zones de Watsa/Durba et étendre son partenariat avec les agences de développement telles USAID et GIZ ; renforcer son partenariat avec les entrepreneurs locaux et redynamiser la frontière économique déjà établie ; et enfin continuer à établir des partenariats avec les communautés et maintenir sa licence sociale d’exploitation.