Tiré d’Econews
Au dernier sommet de la Francophonie à Djerba (Tunisie), les paparazzis ont bien fait leur travail. Pourtant, ni l’un ni l’autre n’est pas « pays hôte », mais les deux homologues, le Français Emmanuel Macron et le Rwandais Paul Kagame, auraient eu à discuter toute la nuit sans presse ni caméra ! Les murs ont des oreilles, dit-on !
L’usage veut que, dans les grandes fora internationaux, les rencontres B2B programmées se fassent dans des suites d’hôtels, en toute quiétude. Pourquoi cette discrétion ? Quelles sont ces questions qui ne pouvaient être débattues devant caméra.
Au menu de cet échange, la RDC, inéluctablement, sujet principal ! Pourquoi Macron n’avait-il pas échangé avec la délégation congolaise conduite par son Premier ministre, représentant personnel du Président Tshisekedi ?
C’est dire l’instabilité de la RDC est véritablement le fait d’un complot international, Paul Kagame n’étant qu’un garçon de course de puissances internationales, dont la France, pays qui s’est farouchement, rappelons-nous, opposé à la levée de l’embargo sur les armes en faveur de la RDC. Ce qui explique cela !
Que retenir finalement de ces clichés ? Une chose est sûre : on sent l’embarras dans les visages de l’homme fort de Kigali. On sent qu’il tente de saisir une opportunité pour faire passer son message. C’est la réaction d’une personne acculée. La peur a certainement changé de camp. Kinshasa doit maintenir sa ligne dure jusqu’à inverser les rapports des forces sur le terrain des opérations militaires. « A luta continua, vitoria e certa ! », clament les Latinistes.