Le Président de la République Démocratique du Congo, et Président en exercice de la SADC, Félix Tshisekedi a pris la parole, mardi 18 octobre 2022, au cours du sommet sur l’Afrique organisé à Londres annuellement par le Financial Times (FT).
En effet, en sa qualité du Président en exercice de la SADC, le chef de l’État congolais, a rassuré aux investisseurs la volonté et la disponibilité de son pays de les recevoir pour booster son économie.
« Ne considérez pas nos faiblesses mais notre volonté du changement », a lâché le Président Tshisekedi. Du haut de la tribune de ce sommet, il a relevé les différents défis auxquels la RDC fait face, tout en soulignant essentiellement le cas de la présence des militaires rwandais couverts par la pseudo rébellion du M23 à Bunagana.
Dans la foulée, Félix-Antoine Tshisekedi n’a pas oublié de rassurer les investisseurs dont le doute persiste sur la supposée absence du climat des affaires en Afrique et en RDC. « Ce sont les premiers venus qui sont les premiers servis », a-t-il fait remarquer.
Et d’enrichir : « Pendant que certains hésitent, le pays est véritablement sur la voie de la relance, à travers des projets d’envergure dans le domaine de l’agro-industrie, de l’énergie et des minerais stratégiques qui entrent dans la fabrication des batteries pour véhicules électriques, par exemple ».
Félix vante l’Afrique sur son apport en chiffres
Dans son audacieuse allocation, Fatshi a rappelé par ailleurs aux investisseurs, la valeur économique, sociale et absolue du continent africain pour l’intérêt mondial.
« Nous sommes le continent qui offre le taux de rendement net le plus élevé comparativement aux autres continents, avec la présence d’économie qui affiche des taux de croissance oscillant à 5% l’an, pendant qu’ailleurs, certaines économies peinent à franchir le seuil de 2% », a-t-il chiffré.
Et de poursuivre : « Le rapport 2022 sur l’investissement dans le monde de la conférence des nations Unies pour le commerce et le Développement (CNUCED), publié le 9 juin, relève que les investisseurs directs étrangers vers les pays africains ont atteint un niveau record de 83 milliards de dollars, du double du total enregistré en 2020 ».
