Suspension du contrat d’émission des FERRI à l’OGEFREM décidée par Chérubin Okende : Africa Union Cargo Namibia confond Golden Jiangsun Coast !

Une semaine après la conférence de presse de l’avocat de la firme chinoise Golden Jiangsun Coast qui se plaignait de la suspension par l’OGEFREM et ce, sur injonction du ministre des Transports, voies de communication et de désenclavement, du contrat d’émission des FERI qu’elle avait avec cet office de l’Etat congolais (lire l’article de Scooprdc.net :Suspension du contrat d’émission des FERRI à l’OGEFREM décidée par Chérubin Okende : Africa Union Cargo Namibia confond Golden Jiangsun Coast ! ), c’est le tour, ce samedi 26 février 2022, de l’avocat d’Africa Union Cargo (AUCN) accusée comme perturbatrice de ce contrat, de faire sa mise au point.

Dans sa présentation des faits, Me Josué Alphonse Kitenge Badimutshitshi relate qu’en date du 27 juillet 2018, l’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM), avait conclu un contrat de mandat spécial avec sa cliente, Africa Union Cargo Namibia (AUCN) pour un délai de deux ans renouvelables par tacite reconduction. Et à cette même occasion, sa cliente la société AUCN avait comme sous-agents la société TRANSCOM SERVICES (Pty) Ltd pour tout ce qui passait par l’Afrique du sud et la société chinoise Golden Jiangsun Coast  pour toute cargaison en provenance de la Chine.

« Alors que ce contrat courait encore, l’OGEFREM, à la dérobée de son mandataire, Africa Union Cargo Namibia, va signer un autre contrat sur le seul et même objet avec un nouveau mandataire, qui est le sous-agent au premier contrat initial, créant ainsi un conflit d’intérêt, donnant lieu au sabotage du premier contrat afin d’obtenir la bonne note auprès de l’OGEFREM, qui en était l’auteur de ce climat malsain entre deux partenaires. En date du 3 février 2021, l’OGEFREM, qui avait à ses côtés, ses complices TRANSCOM SERVICES Pty Ltd, GOLDEN JIANGSU COAST et autre COMMERCE CONSEIL & SERVICES, CCS en sigle, en dépit des sollicitations des pourparlers souhaités par l’AUCN, sanctionnés par le procès-verbal de la réunion bilatérale du 24 février 2022, a pris une décision unilatérale de résilier le contrat avec AUCN, une preuve inéluctable que la seule volonté de résilier ledit contrat prévalait dans le chef de l’OGEFREM seul », explique Me Alphonse Kitenge qui démontre l’entorse de l’OGEFREM d’avoir signé un nouveau contrat avant l’expiration du premier avec une société dirigée par un des anciens responsables de son mandataire (AUCN). Ce qui, d’après lui, est un sérieux problème de moralité publique qui a sciemment suscité un conflit d’intérêts savamment monté.

Dénonciation d’une combine mafieuse à rétrocession de 10%

Dans sa mise au point, l’avocat d’AUCN révèle que par ce tripotage des contrats, l’OGEFREM couvrirait un détournement qu’il a savamment monté avec TRANSCOM SERVICES et alliées GOLDEN JIANGSU COAST et Commerce Conseil et Services. Il soutient que deux cadres et membres de la Direction Générale de l’OGEFREM ont monté la société COMMERCE CONSEIL & SERVICES (CCS) qui travaille en complicité avec TRANSCOM SERVICES et CCS et qui perçoit une somme de l’ordre de 10% des recettes. Cette somme, confirme l’avocat, est payée par un transfert effectué par TRANSCOM (RSA) au compte de COMMERCE CONSEIL & SERVICES (CCS) dans une banque commerciale ici à Kinshasa. Pour lui, CCS est une société écran.

Egratignant l’avocat de Golden Jiangsun Coast, Me Bukope Michaël à qui il reproche la violation de la déontologie ; tout en appelant pour lui une action disciplinaire, l’avocat d’AUCN s’étonne que son confrère, sans mandat, s’apitoie et plaide la cause d’OGEFREM à qui pourtant sa cliente réclame le paiement des dommages et intérêts de 300 millions USD et qu’elle menace de faire saisir ses comptes à l’étranger !

Comme conclusion dans ce dossier qui transparait, non seulement le conflit d’intérêt, mais aussi le « putsch » de Golden Jiangsun contre Africa Union Cargo Namibia qui la sous-traitait, l’avocat de cette dernière déclare : « Ayant choisi la voie judiciaire, laissons à la justice de dire le droit ».

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une