Carence électrique : la SFI vient secourir la RDC avec 400 millions USD pour desservir les zones non couvertes par la SNEL

Par Junior-Gradel IKA.

400 millions USD, cette somme devrait servir à la desserte de l’électricité dans  des zones non couvertes par la société nationale d’électricité, (SNEL). C’est ce qui résulte d’un accord signé entre le gouvernement de la RDC par le biais de son ministre des finances, Nicolas Kazadi, et la Société Financière Internationale (SFI).

Ceci rentre dans le cadre du  programme Scaling Mini-Grid du Groupe de la Banque mondiale en faveur des foyers, des entreprises, des écoles et des hôpitaux. En RDC, il permettra d’apporter une énergie propre à plus de 1,5 millions de personnes.

La Banque mondiale et ses organisations sœurs, l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), la SFI, va collaborer avec les autorités congolaises dans le but  d’attirer des opérateurs privés pour développer, financer et exploiter des mini-réseaux à travers des partenariats public-privés.

L’objectif ici est de soutenir la RDC à  connecter 30 % de sa population à  l’électricité à  l’horizon 2024 contre à peine 19 % actuellement, renseigne le communiqué de la Cellule de communication du ministère des Finances.

« Les mini-réseaux portés par le secteur privé sont au cœur de la stratégie gouvernementale pour favoriser l’accès à l’électricité dans les zones non desservies par la compagnie nationale » a déclaré Nicolas Kazadi, Ministre des Finances.

Ces mini-réseaux, fait-il savoir, constituent une solution innovante et économique, capable d’améliorer les conditions de vie de nombreux Congolais et de stimuler l’activité économique.

 Avec un objectif de  de générer  plus de 200 mégawatts de capacité installée répartis sur deux projets initiaux de mini-réseaux et représentant un investissement total de plus de 400 millions de dollars US, le programme SMG pour la RDC constituerait le  plus grand investissement  en préparation dans le secteur énergétique en Afrique.

« Nous sommes convaincus par le potentiel des mini-réseaux verts pour aider à accélérer l’électrification de la RDC d’une manière durable et respectueuse de l’environnement. C’est pourquoi notre programme d’investissements prioritaires prévoit de déployer ces solutions dans 21 des 26 chefs-lieux où vit aujourd’hui un tiers de la population congolaise n’ayant pas accès à l’électricité», a lâché Olivier Mwenze Mukaleng, ministre des Ressources hydrauliques et de l’Électricité.

Le marché des mini-réseaux représente une opportunité d’investissement évaluée  par la Banque mondiale à hauteur de  plus de 200 milliards de dollars pour connecter 500 millions de personnes à 210 000 mini-réseaux d’ici à 2030 dans les pays d’Afrique et d’Asie.

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une