« Le Commissariat provincial de la police nationale congolaise de la Tshopo, porte à la connaissance de la population de sa Province en général et celle de la Ville de Kisangani en particulier, qu’il vient d’être constatée une recrudescence de l’insécurité dans le chef-lieu de la province, caractérisée soit par des bagarres rangées entre les groupes de gangsters en pleine cité, soit par des scènes d’extorsion sur la voie publique. Plus grave encore, des visites nocturnes par des bandits à mains armées dans les domiciles des paisibles citoyens en les dépouillant de leurs biens de valeur et parfois en y causant de pertes en vie humaine », peut-on lire dans un communiqué signé par Patrick Sabiti, commissaire divisionnaire adjoint, et inspecteur provincial de la Tshopo de mardi 10 août.
A cet effet, il annonce qu’une opération de bouclage mixte PNC-FARDC a été menée simultanément dans les Communes de Makiso (Camps QG et PM) et de Kisangani (Quartier Kongakonga), pour débusquer tous ceux qui préalablement ont été identifiés comme fauteurs de troubles par les services.
Ces opérations faudrait-il le rappeler, arrivent suite à une série d’opérations de gangstérisme menées par des inciviques non autrement identifiés. C’est ainsi que, le général Patrick Sabiti annonce que ces opérations seront menées dans d’autres Communes qui restent, voire dans d’autres territoires ciblés car, les services de sécurité sont déterminés à mettre fin aux activités de ces brigands.
Il est donc demandé d’après le communiqué, aux parents, aux églises, à la Société civile, aux personnes de bonne volonté et à toute la population de la Ville de Kisangani et de ses environs, de coopérer avec la Police et les autres Services de Sécurité afin de mettre hors état de nuire, tous ces malfrats qui ne cessent de semer la désolation auprès de la population.