Une délégation composée de cadres de la présidence de la République, du Fonds de promotion de l’industrie (FPI) et des experts en travaux publics, a séjourné le week-end dernier à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï oriental. C’est pour le lancement des travaux de la première phase du projet Grand Kasaï qui vise la construction, la modernisation et/ou la réhabilitation de quelques infrastructures scolaires et sanitaires ainsi que la construction d’une banque de sang à Mbuji-Mayi.
A madame le gouverneur intérimaire du Kasaï-Oriental, jeannette Longa Muswamba qui l’a reçue, la délégation conduite par le Directeur Général Adjoint intérimaire du FPI, Christian Ombilingo, a confirmé que les fonds sont déjà disponibles pour lancer incessamment ces travaux d’utilité publique tant attendus par la population de Mbuji-Mayi. Le DGA ad intérim du FPI a ramené dans sa gibecière les ordres de paiement devant permettre aux entreprises sélectionnées pour l’exécution les travaux de les commencer en toute urgence.
«Nous pouvons confirmer à la population congolaise du Kasaï que nous nous ne sommes pas venus les mains vides. Nous sommes venus avec des chèques signés du Trésor. Quand je dis Trésor, c’est un compte spécial du FPI. L’argent est là pour démarrer le développement ou du moins implémentation des structures sanitaires et scolaires. Avec la signature Fatshi, il est temps de pouvoir offrir à la province, des écoles de haute facture. Il ne s’agit pas d’aligner des briques et mettre quelques tôles de six locaux, il est question de créer des complexes scolaires avec des permanences médicales», a déclaré à la presse à Mbuji-Mayi, Marcellin Bilomba, conseiller principal en économie et finances du président de la République Félix Tshisekedi.
Quant à Christian Ombilingo Mwaka Directeur Général adjoint intérimaire du FPI dont l’établissement est accusé à tort par certaines personnes de tremper dans la surfacturation et le maquillage des chiffres s’agissant du financement de ces projets, il a estimé tout simplement que c’est de la désinformation pure et simple et de la mauvaise foi. «Première chose, le FPI se comporte en financier. Donc nous finançons l’opération. Deuxième chose, il s’agit pour la province de se prendre aussi en charge. Nous avons sélectionné deux partenaires au niveau de la province : le Gouvernement et le diocèse qui eux, s’occupent de la sélection des entreprises prestataires. Et donc, s’il y a surfacturation, s’il y a maquillage des chiffres, il faut que l’on voie un peu le Bureau d’études qui a fait ces choses là. Il ne s’agit pas du FPI», a-t-il déclaré en invitent ceux qui allèguent qu’il y a ces pratiques d’apporter des preuves.
Il faut rappeler qu’enrôlé dans le cadre de la mise en œuvre du Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités, le FPI travaille sur la mise en œuvre de plusieurs projets dans la région du Grand Kasaï, choisie comme zone pilote de ces programmes. Et parmi ces projets figurent la construction, la modernisation et ou la réhabilitation de certaines infrastructures scolaires et sanitaires ainsi que la construction d’une banque de sang à Mbuji-Mayi.