Accusé de spoliation, le pasteur Jacques Kalabo est, selon ses avocats, victime d’une campagne de diabolisation malencontreuse sur les réseaux sociaux et dans certains médias. L’affaire porte sur la parcelle située au numéro 120 de l’avenue Kilenda Balanda dans la commune de Lubumbashi, qu’il avait vendue à l’époque où il fut défenseur judiciaire au cabinet de Maître Manrique. D’après les avocats de cet homme de Dieu, ses détracteurs parmi lesquels des avocats et des journalistes véreux ont, après l’échec de chantage et tentative escroquerie, monté une entreprise de nuisance dans un dossier judiciaire déjà traité et classé le Parquet général près la Cour d’appel du Haut-Katanga.
A en croire les explications des avocats de Jacques Kalabo contenues dans un communiqué, leur client fut défenseur judiciaire dans la ville de Lubumbashi au sein du cabinet de Me Manrique et collaborateur direct de ce dernier qui était avocat de la famille Du Moulin, propriétaire de la parcelle évoquée ci-haut. Par procuration, la famille Du Moulin avait confié la vente de cette parcelle à Me Manrique.
Mais puisqu’il devait se déplacer vers le Zimbabwe, Me Manrique donna une procuration en substitution à Me Jacques Kalabo pour procéder à cette vente à son absence au cas où un client se présenterait. Ainsi, ce dossier traité par la justice avait deux procurations : la première de la famille Du Moulin en faveur de Me Manrique et la deuxième de Me Manrique en faveur de Me Jacques Kalabo qui fut notariée par le notaire Kasongo Kipela encore en fonction à Lubumbashi.
La vente opérée, Jacques Kalabo avait fait les comptes à Me Manrique de qui il détenait directement une procuration qui, à son tour devait transférer l’argent au véritable propriétaire : la famille Du Moulin. Les avocats de Jacques Kalabo confirment que toutes preuves notamment des décharges prouvant que ce dernier avait versé l’argent à Me Manrique, existent dans le dossier judiciaire.
Me Manrique avait-il transféré ou pas l’argent de vente de la parcelle à la famille Du Moulin ? Ça, ce n’est pas une responsabilité qui incombe à leur client, soutiennent les avocats de Me Jacques actuellement devenu pasteur Jacques. Ne comprenant pas pourquoi un acharnement est exercé sur leur client dans un dossier judiciairement clos, ils mettent en garde tous ses pourfendeurs, en se réservant le droit de les traduire devant la justice en cas de récidive.