Communication bâclée de Fatshi : Si j’étais Nyindu, je démissionnerais !

Franchement, pour ceux qui ont manqué l’interview du chef de l’État Félix Tshisekedi, accordée à Christian Lusakweno de Radio Top Congo, diffusée en direct à la télé RTNC 1, ce jeudi 1er juillet 2021, n’auront pas à rougir au regard des couacs constatés dans sa communication. Mais ceux qui l’ont suivi, ont sursauté à plusieurs reprises au risque même de piquer une crise d’hypertension. Le moins que l’on puisse dire, c’est un raté de communication qui a réconforté les pourfendeurs de Fatshi Béton.

L’on a senti que la Cellule de communication présidentielle n’a pas pris le temps de préparer cette interview, de faire le contours du questionnaire et faire enfin le briefing avec le chef de l’Etat pour un bon casting. Ce dernier qui n’a jamais été informé…qui n’était pas au courant…ignore cette fois-ci son salaire. Encore une bourde ! Pas confiant du vaccin contre le covid-19, il laisse tout de même, lui qui est garant de la nation, son peuple se vacciner sachant qu’il y a eu 4 décès au Rwanda comme l’a-t-il confirmé lui-même. Kamerhe en prison, condamné à deux degrés de juridiction pour détournement, lui le traite de sérieux et correct. Une façon de jeter du discrédit sur la justice qu’il voudrait pourtant être un bras séculier pour la construction d’un Etat de droit.

 Trop de pesanteurs à la Présidence de la République…

«Pourquoi ne parvenez-vous pas à encadrer la communication du chef ?», question simple que scooprdc.net a posée à l’un de hauts cadres de la Direction de communication et presse de la présidence de la République. Sa réponse : Trop de pesanteurs.

Par cette réponse, il y a lieu de comprendre qu’autour de Fatshi, il y a de collaborateurs qui empêcheraient à d’autres de manœuvrer dans les domaines qui sont les leurs. Or, en recrutant Eric Nyindu depuis la Belgique, il a été présenté et vendu cher dans l’opinion qu’il était expert en communication capable de relever les failles et soigner l’image du «boss». Mais c’est tout le contraire comme scooprdc.net l’a écrit précédemment (lire l’article : Défaillance de la communication présidentielle : Après Lwakabuanga est pire que pendant Lwakabuanga !).

Mais Nyindu seul ne peut pas porter la croix, autour de lui il y a trop de produits de l’IFASIC : Giscard Kusema, enseignant du journalisme de surcroît, Paul Diakese…sans compter le porte-parole du président de la République, Kasongo Mwema Yambayamba, ancien journaliste de RFI et professeur à l’IFASIC, et son adjointe Tina Salama, ancienne journaliste de Radio Okapi.  L’impression que ça donne est que Fatshi s’est entouré des anciens bons présentateurs de journaux et d’émissions que de bons communicateurs stratèges. Pourquoi accepter de faire passer le chef de l’État en direct alors que l’émission pouvait être enregistrée pour un éventuel montage ?

Avec des sorties médiatiques souvent ratées, pourquoi les animateurs et les membres de la direction de communication et presse de la présidence de la République ne démissionneraient-ils pas, si trop de pesanteurs il y a ? Ça va de l’honneur et de la dignité humaine. Sinon, ils constituent un département inutilement budgétivore à la présidence de la République.

  • Bendélé Ekweya té

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