Covid-19 en RDC : Après la Belgique, le Japon interpelle Jean-Jacques Mbungani au sujet des tests fantaisistes aux frontières !

Les choses se présentent très mal pour Jean-Jacques Mbungani, nouveau ministre de la santé en dehors de grèves enregistrées dans des établissements officiels de santé  que son cabinet a tenté d’ignorer par un communiqué de reprise de travail qui s’est avéré inexact. Voici que le Japon à travers son ambassadeur en poste en RDC accuse le pays de Félix Tshisekedi de légèreté dans le contrôle de personnes devant voyager. Pour cause, 2 passagers sur 10, voire 5 sur 10 qui sont arrivés à l’Empire du soleil levant en provenance de la RDC entre le 7 mai et le 13 juin, ont été testés positifs à la Covid-19 à leur arrivé au Japon, alors que toutes ces personnes étaient détenteurs d’un certificat de test en négatif délivré par les autorités compétentes congolaises.

Cette situation vient s’ajouter au renforcement de mesures d’entrées déjà mises en place par la Belgique, vis-à-vis de la RDC à cause des mêmes raisons. A voir comment le ministre Jean-Jacques Mbungani se comporte à la télévision nationale, il apparaît comme si son rôle ne serait que protocolaire. Tenez, à peine nommé alors qu’il y avait grève de personnels soignants, on l’a vu  faire le tour de son Kongo central natal, remettant de kits de médicaments et autres matériels.

Maintenant qu’il y a recrudescence de cas de contamination à la Covid-19 et surtout avec les variantes sud-africaines et indiennes, le ministre de la santé cherche à apparaître à la télévision de fois pour des activités relevant de chef de zone de santé. Aujourd’hui à Kinshasa, la grève ne facilitant pas les choses, les morgues des hôpitaux sont bondées de corps à cause d’une mortalité en augmentation sans que le ministre ne soit capable de dire à la population de quoi il en retourne. D’ailleurs pour cette dernière question, scooprdc.net apprend qu’il est interpellé à l’assemblée nationale par le député Guy Mafuta pour s’expliquer.

A l’entrée comme au sortir de Kinshasa dans les postes frontaliers, le test Covid-19 est devenu une formalité, mieux une taxe avant l’embarquement. Il suffit de payer son argent et on a le document attestant que le détenteur de celui-ci a été contrôlé. Jusqu’où ira l’inconscience et la légèreté dans le chef de ceux qui sont détenteurs ou dépositaires du pouvoir public pour organiser la cité ? Car trafiquer le test d’une pandémie aussi mortelle que la Covid-19, est semblable au comportement d’un criminel qui place des explosifs dans un marché ou n’importe quel autre lieu pour qu’il fasse de victimes.

Avec un peu de sérieux, il y a possibilité de retracer ceux qui sont à la base de cette mafia pleine d’idiotie de par sa nature.

  • Bendélé Ekweya té

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