Recherche scientifique : sous l’égide de José Mpanda, les Congolais du CNPRI et CGEA ont échangé avec les Américains de NISA sur la sécurité nucléaire

Lundi 3 mai 2021, se sont ouverts au Blazar Fleuve Congo Hôtel de Kinshasa, les travaux de l’atelier sur la sécurité nucléaire. C’est dans le cadre du partenariat du  Comité National de Protection contre les Rayonnements Ionisants (CNPRI), structure congolaise de régulation de manipulation des matières nucléaires et radiologiques, avec National Nuclear Security Administration (NISA), un panel américain œuvrant dans le même domaine.

Ces travaux, dont le coup d’envoi a été donné par le ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, Maître José Mpanda Kabangu, ont pris deux journées, soit du 3 au 4 mai. Il était question d’établir un dialogue permanent entre la RDC et les États-Unis d’Amérique dans le but d’identifier les opportunités devant conduire à un partenariat entre les deux pays dans l’objectif d’arriver à une bonne sécurité nucléaire.

Pour la première journée, il s’est agi, en ce qui concerne la RDC, de présenter le CNPRI et le Commissariat Général à l’Energie Atomique (CGEA), cette dernière structure congolaise gère les matières nucléaires en RDC et le Centre de Régional d’Etudes Nucléaires de Kinshasa  (CREN-K), et la présentation par le panel américain de 9 domaines dans lesquels il pourra intervenir dans le cadre du partenariat USA-RDC, notamment la formation des agents de sécurité nucléaire, la fourniture des matériels de protection nucléaire, l’aide à la construction des entrepôts destinés à recevoir les déchets nucléaires, la formation des formateurs en sécurité nucléaire, etc.

Pour le ministre José Mpanda Kabangu, ces assises ont une valeur importante pour la RDC. L’opportunité de ce partenariat pourra conduire au redémarrage du réacteur Trica II basé au campus de Kinshasa. «Vous savez que la RDC est une potentialité d’uranium et tout ce qu’il y a comme matière radiologique et nucléaire et qu’il faudra de temps en temps être à la page avec les partenaires. L’objectif c’est d’avoir assez d’expériences pour arriver à gérer la question. Ces échanges pourront nous aider à projeter et arriver à redémarrer le réacteur Trica II du campus. Ce réacteur étant une marque américaine, voilà l’occasion pour les Etats-Unis comme partenaire arrive à nous aider à le redémarrer dans ce partenariat solide qui nous avons eu à entretenir entre nos deux pays », a-t-il déclaré.

Cet atelier en mode vidéo-conférence s’est  terminé par  l’identification par la délégation congolaise du CNPRI et CGEA des problèmes urgents dans le secteur du nucléaire, et qui devraient faire une feuille de route du partenariat en vue de faciliter l’intervention américaine notamment en termes d’équipements.

  • Bendélé Ekweya té

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