Créance fictive de Kibali Gold Mine envers Sokimo : Ça sent le montage des nostalgiques kabilistes qui ont spolié Sokimo

Alors que le dossier est vide et malgré tout l’éclairage fourni (lire l’article de scooprdc.net : RDC – Mines : acculée par ses employés impayés, la SOKIMO ferait-elle de Kibali Goldmine un bouc-émissaire en lui collant au dos une créance fictive d’un milliard USD ?), la Sokimo s’obstine toujours à réclamer une créance inexistante auprès de son partenaire Kibali Gold Mine qu’elle a traduit en justice. Et ce qui parait louche dans ce dossier, c’est la vitesse expéditive avec laquelle il a été traité au Tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe jusqu’à annoncer la saisie de tous les comptes de Kibali dans différentes banques.

Du coup, les fins limiers de Scooprdc.net ont repéré des mains noires de quelques nostalgiques du régime Kabila qui ont spolié Sokimo dont certains sont toujours officieusement dans la gestion de celle-ci, et qui tentent à tout prix à extorquer KGM, en tentant de manipuler les syndicalistes. Or, mauvaise gestion, gabegie financière, détournements des deniers publics, bradage du patrimoine minier, complaisance dans la gestion du personnel, telles étaient les caractéristiques de la gestion de la Société Minière de Kilo-Moto (SOKIMO) sous le règne de Joseph Kabila par les comités de gestion qui se sont succédé et par différents ministres du Portefeuille.

«Ces gens ont bradé le patrimoine de cette entreprise de l’Etat qu’ils ont tuée pour se créer de petites entreprises fictives où ils se partagent des actions. Anciens Ministres du portefeuille, comme anciens mandataires de SOKIMO sont chacun en ce qui le concerne détenteur des titres ou des dividendes dans ces petites sociétés. Certains anciens ministres sont passés par leurs enfants ou conjoints pour préserver leurs actions dans ces petites entreprises dont la plupart logées dans des paradis fiscaux», a confié un haut cadre du secrétariat général au Portefeuille.

Alors qu’ils se proposaient de vendre tous les 30% qui restaient à Kibali dans le partenariat Randgold Ressources et Anglo Gold Ashanti, ces derniers ont refusé pour n’acheter que 20% laissant gracieusement 10% à SOKIMO qui en gère, selon les humeurs de ses différents DG ou de différents ministres du Portefeuille. Tout ce qui a été payé par les partenaires de SOKIMO est  entré difficilement dans les caisses de l’Etat.

Bouc-émissaire

Constatant que le personnel de SOKIMO trime et grogne à cause de plusieurs mois de non paiement des salaires, comme bouc-émissaire, ces tueurs de SOKIMO n’ont trouvé mieux que de pointer Kibali Goldmines et tentent de monter le personnel contre elle par syndicalistes interposé. Ces kabilistes qui ont encore des branchements ont instrumentalisé avec des pots-de-vin le Tribunal de commerce de Kinshasa-Gombe pour rendre un jugement en faveur de SOKIMO en montant une créance de plus d’un milliard USD que KGM aurait envers SOKIMO. Tout ce montage ets pour permettre aux gestionnaires occultes de SOKIMO qui se recrutent parmi les kabilistes nostalgiques de continuer à puiser dans les caisses de cette entreprise moribonde. Une supercherie et une tentative d’extorsion.

Mais les responsables de KGM qui l’ont déclaré dans un communiqué le samedi 17 avril, puis dans une conférence de presse le lundi 19 avril 2021, jugent malhonnête le comportement des dirigeants de SOKIMO SA qui tentent pour la deuxième fois d’extorquer indûment cette somme d’argent d’une créance fictive. Ils ne comprennent pas que SOKIMO qui avait retiré la première plainte de ce genre après qu’il ait été démontré qu’elle était sans fondement, revienne à la charge. Pour KGM, les poursuites judiciaires actuelles qu’elle rejette d’ailleurs sont fallacieuses et sans substance. Et pour éclairer les lanternes de tous les Congolais sur ce dossier, KGM met à leur disposition le document ci-après à télécharger :

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une