Convoqué le vendredi 16 avril au Parquet général près la Cour de cassation, le ministre sortant de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) Willy Bakonga a sollicité et obtenu une remise de sa comparution pour ce lundi 19 avril, à défaut mardi 20 avril. C’est ce que Scooprdc.net a appris dans les couloirs de cette haute cour. Donc, contrairement à ce que l’opinion pensait, le promoteur des écoles Madame de Sévigné n’avait pas fait le déplacement de l’Immeuble de la CNSS.
En effet, poursuivi par la justice congolaise après que ses deux collaborateurs ont été jugés et condamnés à 20 ans de travaux forcés pour détournement de fortes sommes d’argent allouées à l’enseignement élémentaire, le sénateur Willy Bakonga, alors ministre d’État à l’EPST avait été cité à maintes reprises par l’inspecteur général à l’enseignement primaire et son compagnon d’infortune le directeur national du SECOPE. Aussi, d’autres révélations apportées par le magazine « Le vrai journal » du journaliste Peter Tiani sur de fausses factures à hauteur 653.000 USD n’ont fait que renforcer les soupçons qui pèsent déjà sur l’élu de Boende dans le grand Équateur.
« Avec obligation de se présenter » telle avait été libellée l’invitation du Parquet général, Willy Bakonga par son avocat-conseil a réussi à obtenir une sorte de sursis en sollicitant un report de 48 heures avant de se présenter soit lundi ou mardi prochain. Ce n’est que partie remise. Mais la crainte exprimée de plus d’un Kinois est de savoir : sortira-t-il de là libre? Car, au regard des soupçons pesant sur lui y compris la clameur publique, sans oublier les dénonciations de syndicats de l’enseignement, il est peu probable que l’ancien préfet de Georges Simenon et professeur d’histoire à l’école Massamba rentre chez lui. A suivre !