«Pépé» Ilunkamba à Fatshi : « De toute façon, je n’ai jamais été demandeur d’un poste »

Après son discours à la nation, dimanche 6 décembre 2020, à travers lequel il a annoncé la nomination d’un informateur pour l’identification d’une éventuelle nouvelle majorité, le président de la République Félix Tshisekedi a invité, ce lundi 7 décembre, le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba à la Cité de l’Union africaine. Selon des indiscrétions parvenues à Scooprdc.net, après que toutes les cartes de compromission de sa gestion entant que ancien gestionnaire de la Société Nationale de Chemin de fer du Congo (SNCC) lui soient mises sur la table, le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba aurait dit à Félix Tshisekedi qu’il n’a jamais été demandeur d’emploi.

Cette phrase du Premier ministre que d’aucun jugerait de subliminal, n’étonne vraiment pas du tout. Non sans raison, pour ceux qui suivent la vie politique de la RDC, « Pépé » Ilunkamba a déjà craché cette phrase aux sociétaires du Front Commun pour le Congo (FCC) qui voulaient le soumettre à une sorte de tribunal à Procokin (lire l’article de scooprdc.net : Arrestation du VPM Tunda : le communiqué de la primature n’émanerait pas de Sylvestre Ilunga Ilunkamba !).

En effet, pour ce septuagénaire qui estime avoir tout fait et avoir tout eu dans sa vie, il n’a rien à perdre s’il faut lâcher et préserver sa dignité et mourir avec. Le dossier de la SNCC (achat surfacturé des locomotives et des wagons) dont les agents de cette société lui font porter le chapeau est un arbre qui cache toute une forêt. A l’instar de Jésus-Christ qui a porté la croix et coulé son sang pour l’humanité, il est certes vrai que le vieux avait laissé passer la magouille pour ne pas parler du détournement dans cette opération alors que c’est sa signature qui l’engageait personnellement. Il le sait entant que professeur chevronné d’économie.

Avec cette épée de Damoclès suspendue sur sa tête, Sylvestre ILunkamba aurait que deux choix : démissionner et bénéficier de la clémence pour sa «coopération» comme l’avait fait l’ancien président de la Cour constitutionnelle, Benoît Lwamba, qui se la coule douce en Belgique ou accepter l’opprobre en endossant les tares de ceux qui l’ont mis dans le pétrin et ternir son passé élogieux, lui qui consommait déjà dignement sa retraite avant d’être rappelé pour prendre la conduite du premier gouvernement sous l’ère Fatshi.

  • Bendélé Ekweya té

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