La députée nationale Tania Mokolo a déposé, vendredi 2 octobre au bureau de l’Assemblée nationale, sa question orale adressée au ministre des hydrocarbures. Mais en réalité, ce n’est pas ce dernier qui est concerné par la préoccupation de la députée nationale, mais plutôt son vice, Mondo Moussa, qu’elle veut entendre sur son scandale créé le jeudi 1er octobre dernier au siège de la société de télécommunications Vodacom.
«C’est n’est pas normal que sur son lieu de travail, qu’on puisse tout à coup disparaître, être menotté, être mis derrière un véhicule de fonction et amené sans raison. Votre famille vous cherche toute l’après-midi mais ne vous retrouve pas et s’inquiète. Vous réapparaissez le soir sans que l’on puisse se poser des questions. Nous sommes dans un Etat de droi et notre chef de l’Etat nous l’a dit. Nous tous, devons apporter notre pierre pour que cet Etat de droit existe», a déclaré Tania Mokolo pour justifier sa motivation qui, dit-elle, s’inscrit tout simplement dans la recherche du bien-être du peuple congolais par rapport à la bavure commise par ce vice-ministre des hydrocarbures, violant sur toute la ligne les droits humains d’un agent de Vodacom à son poste de travail.
Et de poursuivre : «cela m’a révolté. On doit tous imaginer si cela arrive à notre fils, notre frère, un membre de notre famille et qu’il disparaisse comme ça. Ce vice-ministre doit savoir que les actes qu’il a posés ne sont pas corrects en tout cas et qu’il nous explique s’il y a une raison qu’on ne connaît pas, qu’il vienne nous expliquer, qu’il nous dise pourquoi il a pu poser ces actes !».
Pour rappel, le vice-ministre des hydrocarbures, Mondo Moussa, s’était amené le jeudi 1er octobre dernier au siège de Vodacom House situé sur l’avenue Lukusa non loin de la maison communale de la Gombe. Là, il a fait arrêter à amener à bord de sa pick-up, un agent de sécurité de vodacom au motif que celui-ci lui aurait manqué du respect. Comportement d’autre époque que tout le monde a condamné dans un Etat qui se veut de droit (lire l’article :Kinshasa : Souffrant du complexe d’infériorité, le vice-ministre Mondo Moussa crée un scandale au siège de Vodacom !)