Kinshasa : Souffrant du complexe d’infériorité, le vice-ministre Mondo Moussa crée un scandale au siège de Vodacom !

Lorsque beaucoup de congolais avaient décrié sa nomination dans le gouvernement Ilunkamba, certains pensaient qu’il s’agissait de la jalousie, alors que l’homme n’avait nullement la posture d’être membre d’un gouvernement sérieux, surtout dans un portefeuille clé comme celui des hydrocarbures. Le temps vient de donner raison à ceux qui ne voyaient rien de ministrable dans le chef de Mondo Moussa dont on dit être «petit de courses» d’Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du PPRD, celui-là même qui l’aurait proposé, mieux imposé vice-ministre des hydrocarbures. En effet, le protégé de l’homme de «coup sur coup» a jeté en pâture le peu d’«excellence» qui lui restait en faisant arrêter par ses gardes, un agent de la société Vodacom à son poste de travail.  

Les faits se sont déroulés ce jeudi 1er octobre vers 11 heures à Vodacom House sur l’avenue Justice dans la commune de la Gombe où le vice-ministre des hydrocarbures Mondo Moussa s’était rendu pour un contrôle de routine. Selon les agents de Vodacom interrogés par scooprdc.net, le vice-ministre des hydrocarbures aurait appris que Vodacom avait un stock de carburant et il venait contrôler. 

Il s’est alors adressé à l’agent commis à la sécurité. Mais le fait que ce dernier lui ait simplement demandé le document qui attestait sa mission, Mondo Moussa s’est mis dans tous ses états et a fait violenter et arrêter par ses gardes cet agent «indélicat».

Les vidéos à la disposition de scooprdc.net montrent un Mondo Moussa gesticulant dans l’enceinte de Vodacom à l’instar de Ngongo Lutete, donner des ordres à ses hommes pour amener de force cet agent qui se battait pour ne pas être embarqué à bord de la pick-up, sous l’œil impuissant de ses collègues craignant de subir le même sort que «son excellence» infligeait à l’un de leur. Et malgré sa résistance, l’agent a été brutalement amené avec le vice-ministre des Hydrocarbures Mondo Moussa. Le pauvre a été libéré vers 18 heures, apprend le média en ligne, grâce à l’intervention du ministre des droits humains, André Lite.

Au-delà de sa bavure de se faire justice même si le comportement de l’agent avait été indélicat, l’on se demande si un ministre peut descendre dans une entreprise pour vérifier le stock de son carburant ! Est-il interdit à une société qui utilise des groupes électrogènes de se constituer un stock de carburant ? Mondo Moussa connaît-il vraiment son job description ?

  • Bendélé Ekweya té

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