Par Georges Ilunga.
Les choses tournent au vinaigre pour la Banque Centrale du Congo (BCC) qui a mis sous sa gestion les Mutuelles d’Epargne et de Crédit du Congo (MECRECO) pendant quatre ans durant pour prétexte de la faillite de cette micro-finance, en traduisant même son directeur gérant, Katulanya Isu Deo, devant la justice. En effet, après le jugement d’acquittement et de disculpation de ce dernier rendu par le Tribunal de Paix de Kinshsasa-Gombe, la MECRECO par l’entremise de son comité de gestion et conseil d’administration, appelle le gouverneur DEogratias Mutombo de la BCC à en tirer les conséquences.
«…le gouverneur de la BCC est invité à se rendre compte qu’il a été induit en erreur par son service en charge de la micro-finance pour se tromper de la sorte, déstabiliser la MECRECO au lieu d’en faire un outil précieux de travail en cette période difficile que traverse le pays. Une des conséquences de cette décision judiciaire est un audit financier de 4 ans de gestion de la BCC à la tête de la MECRECO par le Comité d’Administration Provisoire (CAP) ce, avant la remise-reprise», peut-on lire dans un communiqué de presse de MECRECO parvenue à la rédaction de Scooprdc.net et signé le 10 juillet dernier par Katulanya Isu Deo et Kasereka Kahonya Floribert, respectivement directeur général gérant et président du conseil d’administration.
Au sujet de cet audit réclamé, le média en ligne apprend qu’au moins trois millions USD ont été injectés par la BCC pour redresser la MECRECO, mais cet argent n’a pas servi à l’objet principal. Les membres du CAP se seraient illustrés en très mauvais gestionnaires à tel point qu’ils ont fait disparaître le disque dur de l’ordinateur qui avait toutes les données, ceci pour effacer les traces et créer un flou. C’est la panique au sein du CAP, apprend Scooprdc.net, pour sa gestion calamiteuse. Dossier à suivre !