RDC-Télécoms : faux, Liquid Telecom n’a pas encore obtenu la licence pour la construction d’une station d’atterrage à fibre optique

Par Agnelo Agnade.

Certains opérateurs des télécommunications qui soutiennent la démarche illégale de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications au Congo (ARPTC) ont maladroitement induit quelques médias en erreur, en faisant croire qu’une licence pour la construction et l’exploitation d’une station d’atterrage à fibre optique a été accordée à Liquid Telecom. Ce mensonge serait un ballon d’essai des mafieux pour tenter de conditionner préalablement le peuple congolais, véritable perdant dans cette opération, en termes de sécurité de leur territoire et des recettes financières devant renflouer le Trésor public.

Les médias induits en erreur ont confirmé que l’ARPTC a octroyé une licence à Liquid Telecom. C’est qui est faux d’autant plus que document n’est livré que par seul le ministre de PTNITC à travers un arrêté que le Secrétaire général aux PTNTIC notifie au bénéficiaire et non par l’ARPTC. Au jour d’aujourd’hui cet arrêté n’existe pas bien que les animateurs de l’organe de régulation voulaient aussi induire consciencieusement le ministre Augustin Kibassa en erreur, en le poussant par des arguments fallacieux à violer la loi sur les télécommunications (lire les articles de Scooprdc.net : «Scandale dans les télécoms : par l’octroi illicite à Liquid Telecom DRC le droit d’établissement et d’exploitation d’une station d’atterrage à Muanda, l’ARPTC sacrifie la SCPT» et «Scandale dans les télécoms : pour 500 mille USD de pot-de-vin, l’ARPTC met la sûreté et les intérêts financiers de l’Etat congolais en danger»).

L’ARPTC n’est qu’un organe technique qui fournit au ministre des avis et considérations lesquels peuvent être rejetés si les intérêts de l’Etat congolais sont menacés, comme c’est le cas d’espèce avec Liquid Telecom. En effet, la construction d’une deuxième, troisième voire cinquième ou dixième station d’atterrage à fibre optique est le souhait de tout congolais qui voudrait par cette redondance avoir une connectivité fluide et rapide d’Internet. Seulement, il faudra le faire selon les règles édictées par la loi qui exigerait que toute société privée désirant exploiter la fibre optique (sortie et entrée du pays), devra s’associer à l’opérateur officiel (SCPT) de façon que celle-ci soit l’oeil de l’Etat. D’autant plus que les télécommunications relèvent non seulement du domaine de la sûreté et la sécurité de l’Etat, mais génèrent beaucoup de recettes qui doivent être contrôlées pour que l’Etat y trouve véritablement et correctement son compte. En quoi cette seule condition dérangerait-elle et indisposerait-elle ?

Selon certaines indiscrétions de la Présidence d’où dépend directement l’ARPTC parvenues à Scooprdc.net, les animateurs d’ailleurs fin mandat de cet organe régulateur, n’ont pas pu donner des arguments qui leur permettent de violer la loi et vouloir induire ainsi le ministre de tutelle en erreur à cause, laisse-t-on entendre des pots-de-vin perçus (500 mille USD) au risque de mettre en danger la sûreté et les intérêts financier de l’Etat en péril. D’après les sources, les animateurs de l’ARTPC, surtout son numéro 1 serait dans les sales draps qui puent très mauvais. Dossier à suivre !

  • Bendélé Ekweya té

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