Abolition de postes nationaux à la Monusco : Leila Zerrougui, une anarchiste indésirable !

Dans une pétition signée, ce mardi 23 avril, par le syndicat des agents nationaux de la Mission de l’Organisation de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (Monusco) et adressée au SG de l’Onu Antonio Guterres, ces derniers désavouent la représentante spéciale du secrétaire général des nations unies en RD Congo et réclament, ni plus ni moins, sa démission et son départ immédiat du pays de Patrice Emery Lumumba. L’accusant d’abus d’autorité, de harcèlement et de discrimination envers le personnel national de la mission, cette diplomate algérienne est aussi pointée du doigt par son personnel d’avoir violé intentionnellement la résolution 2463 du Conseil de sécurité, l’obligeant entre autre à maintenir tous les effectifs ainsi que le bureau de la Monusco, jusqu’à la présentation de la revue stratégique attendue au mois d’octobre 2019 au Conseil de sécurité.

Scooprdc.net dans son article du 11 mars (Monusco : suppression d’au moins 555 postes des nationaux en vue) avait déjà alerté l’opinion publique et demandé l’implication des autorités congolaises pour ce qui apparaissait déjà aux yeux des certains avertis comme une « injustice ». Désormais, le mot est sorti du National Staff Union, qui ne comprend pas l’acharnement de Madame Zerrougui sur les agents nationaux de la Monusco alors que le Conseil de sécurité a prolongé le mandat de la mission jusqu’en décembre 2019. Non sans raison, déjà le 07 mars dernier, alors que le Conseil de sécurité ne s’était pas encore réuni pour décider de l’avenir de la mission, l’Algérienne annonçait déjà au personnel la suppression de 555 postes nationaux sur les 2252, soit 25% des postes dédiés aux congolais. Pendant ce temps, la représentante affirme le replacement des expatriés à de nouveaux postes, frais d’installation compris.

Pourtant, comme expliqué dans l’article du 11 mars que votre média en ligne avait publié en son temps, un diplomate qui s’était confié au média affirmait ce qui suit : »…lorsqu’une mission ferme, ces sont les postes des internationaux qui sont les premiers à être remplacés pour des raisons budgétaires. « Faire disparaître plus de 550 postes des nationaux à tous les niveaux est une inversion, puisque lorsqu’une mission tend vers sa fermeture, on nationalise les postes. Donc on doit se retrouver avec des nationaux dans les organes des décisions avec des tâches de supervision sur du personnel international et volontaires. Ce qui n’est pas répandu actuellement. Peu de nationaux ont ces postes, les internationaux occupent encore trop de postes de décisions dans toutes les branches de la mission“, avait-il affirmé.

Au diplomate de poursuivre : « un international coûte plus cher qu’un national en terme budgétaire. D’où la nécessité de réduire les internationaux par rapport aux nationaux à tous les niveaux, puisque, quel que soit le grade du national, il coûterait toujours moins cher qu’un international ». Le salaire et la “Mission Subsistance Allowance”(MSA) (Ndlr: une sorte de frais de mission payés aux internationaux en plus du salaire qu’ils reçoivent) d’un international sont énormes, lorsqu’on les compare au salaire unique du national. Ainsi donc, si la mission garde plus d’internationaux que de nationaux, ce qu’elle n’a pas suffisamment formé ces derniers, concluait-il.

Aujourd’hui Zerrougui fait semblant de respecter la résolution 2463, en gardant le personnel expatrié, mais sa victime expiatoire c’est le personnel Congolais. Or, parmi ces internationaux recrutés souvent dans des clubs d’amis, beaucoup  accusent une incompétence notoire, et tournent les pouces dans les bureaux à l’instar de directeur de la Division de l’Information publique, le Burkinabé Charles-Antoine Bambara, le tueur par son incompétence de la célèbre Radio Okapi.

Ce qui est grave, la compatriote de Bouteflika va jusqu’à mentir à New-York, qu’elle appliquerait la politique de nationalisation de postes, alors que rien n’est fait dans ce sens, selon la pétition. La seule relation qu’entretient cette femme avec le staff congolais, c’est le mépris et le manque de respect comme affirme la pétition de ces derniers. Surtout que la mission établie en RDC a toute son administration à Entebbe, en Ouganda, reflétant ainsi ce mépris qu’a cette mission à l’endroit des congolais, comme s’ils étaient incompétents de tenir cette administration à Kinshasa.

Ayant transmis copies pour informations notamment au chef de l’Etat congolais et d’autres autorités tant nationales qu’internationales, la voix de ce staff national pourra peut-être se faire entendre.

Nzakomba

  • Bendélé Ekweya té

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