Révélations accablantes dans les télécoms : les recettes de l’Etat en janvier et mi-février 2019 dépassent les assignations annuelles…

Les recettes de l’Etat congolais constatées et liquidées dans le secteur des télécommunications et ce, pour la période de janvier 2019 au 11 février, sont de 125.074.771.212,20FC, soit 77.206.648,9USD au taux de 1620 alors que l’assignation budgétaire de l’année 2019 est de 102 milliards FC (62.962.962,96USD). Ces chiffres ne relèvent ni de la fiction, ni de l’eschatologie, moins encore ne tombent du ciel, mais ils sont fournis par la Division Finances et Budget de la Direction des services généraux du Ministère de PTNTIC.

D’après les sources du Secrétariat Général de PTNTIC, plusieurs facteurs ont contribué à ce véritable accroissement des recettes mobilisées dans ce secteur des télécoms, soit déjà un taux budgétaire exécuté de 123%. Il s’agit, selon ces sources, du leadership engagé et visionnaire du ministre du secteur Emery Okundji qui a su imposer une discipline dans le travail ainsi que la lutte sans merci et sans complaisance contre la fraude caractérisée souvent par la minoration des droits dus au Trésor public avec la complicité de certains acteurs internes et externes  au secteur et par l’exercice de certaines activités des télécommunications dans la clandestinité.

L’année 2018 sous le même ministre reste aussi marquée, en dépit des contraintes, par une augmentation significative des recettes pour le compte du Trésor public. Non sans raison, alors que l’assignation budgétaire était de 125 milliards FC, les recettes constatées et liquidées pour cette année 2018 ont dépassé 257 milliards FC, soit un taux d’exécution de 205,33%.

Ainsi, pour maintenir le cap, au Ministère de PTNTIC, on estime que certaines mesures doivent être prises. C’est notamment la promulgation de la nouvelle loi sur les Télécoms ; le renforcement du système de contrôle des flux téléphoniques (voix, sms et data) aux standards internationaux en collaboration avec une expertise extérieure ; l’élargissement de l’assiette fiscale par la promotion des services nouveaux ; le renforcement des capacités des agents du Secrétariat Général et de l’ARPTC, et la fourniture des équipements et matériels aux fins d’assurer un contrôle efficace dans le chef des services attitrés du ministère.

Owandi.

  • Bendélé Ekweya té

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