RDC-Economie : déjà 2,5 milliards USD investis par Randgold dans Kibali Gold Mine !

Fidèle à sa tradition de communiquer sur l’évolution de ses activités en RDC après chaque trimestre, particulièrement l’exploitation de la mine d’or de Kibali (Province de Haut-Uele), le PDG de Randgold Resources, l’un des associés de Kibali Gold Mine, était, ce lundi 22 octobre devant la presse à Kinshasa. Mark Bristow révèle qu’à ce jour, la contribution de Randgold Resources en RDC s’élève à environ 2,5 milliards USD sous forme d’impôts, de renouvellement des permis, de développement d’infrastructures, de paiement des salaires et des paiements aux fournisseurs locaux.

De ce montant de 2,5 milliards USD, 700 mille ont été investis en faveur de la communauté locale pendant le deuxième trimestre, faisant ainsi au total 1,3 millions dépensés à ce jour sur les projets locaux de développement communautaire et 43 millions juste pour le troisième trimestre 2018 en faveur des entreprises congolaises travaillant avec Kibali Gold Mine. « Bien que Kibali Gold Mine vient à peine de se lancer dans la production totale en mine souterraine cette année, elle a déjà énormément contribué à l’économie congolaise », déclaré Mark Bristow.

Reconnaissant que Kibali est une grande et importante mine à travers le monde, le patron de Randgold Resources affirme que celle-ci est sur le point de dépasser sensiblement les prévisions de production de 730 mille onces en cette année 2018. « Son programme d’investissement en capital de sept ans étant terminé, Kibali Gold Mine se prépare à commencer à rembourser le capital aux investisseurs qui ont financé le développement de ce vaste et complexe projet dans cette partie périphérique de la RDC », fait savoir Mark Bristow tout en se félicitant de la mise en service de la troisième centrale hydroélectrique Azambi, qui souligne-t-il en passant, est la toute première de taille industrielle, construite entièrement par des entrepreneurs congolais. Fierté d’une ingénierie congolaise qu’il n’hésite pas à conseiller et recommander au gouvernement pour la construction d’Inga III dont le projet vient d’être signé. « Il y a de l’expertise avérée dans le Haut-Uele », se vante-t-il.

S’agissant du nouveau code minier, Mark Bristow décrit cette situation comme une crise qui n’est pas la fin en soi. « Bien qu’elle (crise) n’est pas résolue maintenant, mais nous trouverons une solution comme nous l’avons trouvé actuellement avec le remboursement de notre TVA de 218 millions USD en souffrance auprès du Ministère des finances. L’accord que nous avons signé prévoit que 40 millions (de cette TVA) soient payés dans un premier temps et que le solde soit réglé sur base compensatoire. Nous sommes engagés et décidés à continuer à travailler en RDC », déclare-t-il.

Quant à la fusion de Randgold Resources avec Barrick Gold Corporation mal interprétée et confondue à une cession aux Chinois, Mark Bristow ironise : « voyez-vous mon visage ressembler à un Chinois ? Il n’y a pas de chinois avec nous, il n’en y aura pas, vous ne les verrez jamais dans la mine, ils ne viendront pas », avant d’expliquer : « Dans cette fusion, il n’y a pas d’acquisition, il n’y a de bonus ou de primes qui ont été payées. Rien ne doit changer au niveau de la direction de Kibali Gold Mine et de son actionnariat. Cette fusion doit pourtant être un sujet de joie pour nous africains puisque c’est une première de voir un groupe de l’autre côté de l’Atlantique qui décide de s’associer à un groupe africain en reconnaissant à ce dernier les qualités managériales. Elle booste notre capital et nous facilite certaines taches ».

Mark Bristow prend un nouveau rendez-vous avec la presse au mois de janvier 2019.

Owandi.

  • Bendélé Ekweya té

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