RDC-Education : le centre « Tala Mosika » a besoin de l’attention du Gouvernement !

Avec des enseignants non pris en charge par le Gouvernement, l’école Primaire et secondaire « Tala Mosika » risque de voir tout son corps professoral prendre la route pour raison de survie. Situé à quarante Kilomètre de Kinshasa, entre Kasangulu et Luila, le centre « Tala Mosika » est l’œuvre d’une ressortissante Suisse mise à la disposition de la population congolaise et précisément du village Selo. Il s’occupe de l’éducation et la formation des enfants entre 6 et 18 ans. Possédant un internat de filles et de garçons, une école du même nom abritant outre l’école primaire, le secondaire général comprenant les humanités pédagogique, électricité et agro-alimentaire. Construit en matériaux durables, le centre « Tala Mosika » compte deux dortoirs de grande capacité, six salles de classe, un grand réfectoire, un atelier pour les élèves apprenant l’électricité, un centre de santé moderne, des bureaux et appartements pour les personnels résidents et visiteurs.

Mais depuis cinq ans que le Gouvernement a promis de prendre en charge les enseignants dès la deuxième année (Ndlr : puisque l’école est sous statut des écoles conventionnées catholiques), rien n’est fait et voilà que le coordonnateur de ce centre est abandonné à son propre sort, lui et les enfants compris. D’après les enquêtes menées, scooprdc.net apprend que le ministre de l’EPSP Gaston Musemena et sa collègue du genre Chantal Safu s’y sont penchés chacun dans son domaine, pour tenter de résoudre les difficultés que rencontre ce centre qui abrite non seulement les enfants venant du Kongo Central, mais aussi ceux venus de Kinshasa et parmi eux, les enfants des orphelins militaires. Ces pourparlers avec ces deux ministères, dit le coordonateur du centre, visent à pallier la démission des parents paysans quant à la scolarisation de leurs progénitures.

Interrogé par scooprdc.net, le coordonateur du centre n’exprime le besoin que de voir ses enseignants pris en charge par le Gouvernement, et avoir tout l’appui budgétaire que bénéficient d’autres établissements. Et que le Ministère du genre et celui du développement rural le viennent aussi en aide. Cela permettra, dit le coordonateur, à ce que l’ONG-partenaire puisse s’occuper exclusivement de l’achèvement du projet, dans sa phase d’installation. Car entre l’Etat et l’ONG, existe une relation de partenariat. « C’est dans cet esprit que la coordination catholique de Kisantu, sur ordre de son Excellence Monseigneur Nsielele, évêque du Diocèse de Kisantu nous a envoyé un prêtre comme préfet des études ».

Ainsi donc, la nouvelle année scolaire étant au début, les parents d’élèves pourront espérer voir le centre « Tala Mosika » attirer l’attention des autorités non seulement provinciales, mais surtout nationales pour soulager tant soit peu le besoin que ne cesse d’exprimer le coordonateur de ce centre.

Nzakomba

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une