Les sages ancêtres Lulua ont bien conseillé dans leur adage qui dit : « mukueba ubanda kulu kua mutshi, kumuseki matengi ». Entendez, « si quelqu’un grimpe sur un arbre, ne te moque pas de ses fesses ». Comme pour dire que lorsque viendra ton tour, les tiennes seront exposées et feront aussi l’objet de moquerie. Et le président Joseph Kabila a aidé le peuple congolais de découvrir tous ces politiciens, surtout de l’opposition qui aboyaient à longueur des jours aux côtés d’Etienne Tshisekedi pour dénoncer et décrier la mauvaise gouvernance du régime. Maintenant qu’ils sont aux commandes des affaires de l’Etat, non seulement qu’ils broient du noir, mais surtout font preuve d’une médiocrité criante. Et le plus piètre de tous, c’est Bruno Tshibala qui a transformé la Primature en une véritable cour du roi Pétaud.
Sans faire allusion à de nombreuses scènes indécentes depuis qu’il est à la Primature, lesquelles jamais connues sous d’autres premiers ministres, la récente bagarre filmée entre son directeur de cabinet et son conseiller technique spécial qui est son gendre qui circule sur les réseaux sociaux, démontre à quel point le premier ministre Bruno Tshibala est dépassé par la gestion des affaires de l’Etat. En effet, les employés de la Primature ont vécu lundi 05 mars, entre 18h30 et 19h00, une scène inédite. D’après les sources de scooprdc.net à la Primature, Kili Baka Harmed, conseiller technique spécial et mari de Vérone Tshibala, la troisième fille du Premier ministre, s’est amené au bureau du directeur de cabinet pour demander l’évolution de son dossier de voyage et les états des sommes. Il aurait passé dix heures de temps à attendre dans l’antichambre du directeur de cabinet. Et lorsque finalement Kili Baka Harmed a accédé dans le bureau de Michel Nsomue, ce dernier dans sa mégalomanie aurait refusé d’approuver ces documents. C’est qui a suscité un échange pas très bien des paroles.
D’après toujours les sources de Sooprdc.net, Michel Nsomue aurait sorti des tiroirs lesdits documents, les aurait déchirés et les aurait balancés sur la figure de Kili Baka Harmed. Acte que ce dernier n’a pas digéré. S’en est suivi une bousculade entre les deux membres du cabinet du Premier ministre Tshibala. C’est à ce moment-là qu’apparait Candy Nsomue, membre de l’antichambre et fille du directeur de cabinet. N’ayant pas supporté l’humiliation de son père, elle s’en mêle à la bagarre jusqu’à mordre le gendre du Premier ministre. Il a fallu l’intervention du garde de corps personnel de Michel Nsomue pour maitriser et mettre dehors Kili Baka Harmed. Ce dernier a écopé d’une suspension de 30 jours émanant du directeur de cabinet pour l’avoir offensé. Décision jugée de deux poids, deux mesures et décriée à la Primature où une vive tension était perceptible ce mardi. Pour l’ensemble du personnel, Candy Nsomue méritait aussi d’être sanctionnée y compris la preneuse d’images.
Quand la coterie ethno-tribale tue la Primature…
Michel Nsomue qui n’a jamais été de l’UDPS, est directeur de cabinet du Premier ministre par la volonté, affirme-t-on à scooprdc.net, du tout-puissant kabiliste Adolphe Lumanu Mulenda Buana Nsefu. Lui comme son recommandé sont de la tribu songye de Kabinda, dans la province de la Lomami. C’est par cette force et coterie ethno-tribale sous le parapluie d’Adolphe Lumanu que Michel Nsomwe narguerait, non seulement tout le personnel de la Primature, mais également le Premier ministre qui n’est lui-même qu’un figurant placé par la Majorité présidentielle à qui il obéit religieusement. Et dans ses bagages, Michel Nsomue a amené enfants, amis et connaissances pour leur donner du travail à la Primature.
Pour sa part, le Premier ministre Bruno Tshibala a nommé en nombre pléthorique des cousins, des oncles, des neveux, des beaux-frères et belles-sœurs, des enfants des amis sans oublier tous les chômeurs de l’UDPS, son parti et du Rassemblement de l’opposition aile Kasa-Vubu. Avec une telle configuration du cabinet constitué pour la plupart des inexperts, à quel résultat peut-on s’attendre ? Franchement, plus médiocre que Tshibala, tu meurs…
Owandi.