Emery Okundji aux inspecteurs de l’EPSP : l’Inspection de l’Enseignement doit quitter les sentiers battus pour s’adapter à l’évolution technologique du moment

La réunion d’évaluation des activités de l’inspection scolaire 2018-2019 débutée le 10 août dernier au Centre Catholique Nganda, s’est clôturée ce vendredi 16 août. Avec comme thème « Inspecter autrement : bilan triennal et perspectives », ces assises d’une semaine, regroupant 104 cadres de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP) dont 48 inspecteurs principaux provinciaux, 44 inspecteurs généraux adjoints et autres partenaires éducatifs, ont eu comme objectifs entre autres d’identifier les problèmes, les difficultés, les défis majeurs, de proposer les thèmes de formation et de préconiser les nouveaux instruments de travail de l’inspecteur.

Après un véritable diagnostic, les participants ont, dans leur rapport-synthèse, formulé un certain nombre des recommandations notamment le mécanisation et le paiement de tous les enseignants non payés ; la révision à la hausse du salaire du personnel enseignant ; l’allocation aux écoles et bureaux gestionnaires des frais de fonctionnement consistants ; l’amélioration des conditions de travail de l’inspecteur ; la dépolitisation de l’administration scolaire et la promotion de la méritocratie ; l’obligation aux banques d’assurer une paie de proximité afin d’épargner aux enseignants de longs déplacements ; la préparation d’un projet d’arrêt d’admission au corps en faveur des inspecteurs stagiaires, etc.

Intervenant pour sanctionner la clôture de cet atelier des inspecteurs, le ministre intérimaire de l’EPSP, Emery Okundji, s’est dit satisfait du déroulement de ces assises et de leurs recommandations qui rentrent dans la vision du président de la république, Félix Tshisekedi, qui a fait de l’enseignement une priorité de son mandat. « Le Congo de demain sera ce que l’on aura fait de sa jeunesse, à travers une éducation universelle, inclusive et de qualité », a-t-il rappelé aux inspecteurs de l’EPSP avant d’ajouter : « l’amélioration de la qualité de l’enseignement constitue un objectif important dans la stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation. Et l’Inspection de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel a un rôle à jouer dans ce domaine, notamment dans la production des manuels scolaires, la formation des enseignants et le renforcement de l’encadrement pédagogique de proximité ».

Le ministre Emery Okundji estime que pour ce faire, l’Inspection de l’enseignement doit quitter les sentiers battus pour s’adapter à l’évolution technologique du moment. « Les technologies de l’information et de la communication bouleversent tous les secteurs d’activités y compris l’éducation et le monde du travail qui accueille les jeunes issus du système éducatif », soutient-il en informant aux inspecteurs que le ministère de l’EPSP a introduit les TIC dans la formation continue des enseignants en construisant des centres de formation équipés d’ordinateurs qui contiennent des ressources pédagogiques pour l’autoformation. Il n’a pas manqué de les inviter à fréquenter ces centres pour leur formation individuelle et un meilleur encadrement des enseignants.

Owandi.

  • Bendélé Ekweya té

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