Coups contre Tshilunde  à l’UNPC : les ‘’putschistes’’ coincés devant la justice !

Inscrite d’abord sous RI puis convertie en RMP devant le Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa, l’affaire qui oppose Joseph-Boucard Kasonga Tshilunde, le président national de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) à quelques membres de la Commission de Discipline et Ethique, est en train de tourner au vinaigre contre ces derniers qui risquent de se retrouver à la prison. En effet,  accusé à tort ou à raison de mauvaise gestion financière de la corporation, Kasonga Tshilunde s’est vu non seulement, destitué de ses fonctions de président de l’UNPC par la Commission de Discipline et Ethique, mais également retiré sa carte de presse et radié de la corporation. Décision illégale qui a poussé ce dernier à traduire devant le tribunal notamment le président de cette commission, Walter Mukendi, et  le rapporteur-adjoint Kabongo Kadila Nzevu Anaclet-Robert.

Pour les magistrats, les faits sont déjà infractionnels en défaveur des accusés qui n’ont su répondre à une série des questions : Sur base de quelles dispositions statutaires, ont-ils destitué le président Tshilunde ? En quelle qualité et sur base de quelle disposition statutaire l’ont-ils radié alors que les faits lui reprochés n’ont rien à avoir avec la déontologie et l’éthique, seul champ d’action de leur Commission ? Les magistrats leur reprochent le fait d’avoir passé outre la procédure. Mais comme seul moyen de  défense, Walter Mukendi et ses co-accusés se sont cachés derrière la jurisprudence Kabeya Pindi. Et parlant de la gestion, ils ont été dans l’incapacité de produire soit une quittance ou de désigner un partenaire qui se serait plaint.

Or, la jurisprudence évoquée indique clairement noir sur blanc que le Comité directeur avait saisi le Commissariat aux Comptes pour les faits de gestion et non d’éthique et de déontologie. Même alors, la décision de déchoir Kabeya Pindi n’avait pas été l’œuvre d’une seule commission. Alors que celle sanctionnant Kasonga Tshilunde est l’œuvre de la Commission de Discipline et Ethique qui s’est substituée à la Commission de la carte d’identité professionnelle, au Commissariat aux Comptes et à l’Assemblée générale.

Face à cette évidence et se rendant compte qu’ils risquent d’être envoyés à la prison de Makala du fait que de leur illégalité rien ne peut sortir, les ‘’putschistes’’ de Kasonga Tshilunde ont recouru à la médiation des anciens présidents de l’UNPC, notamment le patriarche Malembe Tamandiak et Mutira wa Bashare et Chantal Kanyimbu et Modeste Mutinga pour convaincre Tshilunde de retirer sa plainte. Après la réunion de ce mercredi 10 juillet, Scooprdc.net apprend que Kasonga Tshilunde n’a pas cédé à la demande de retrait de sa plainte. Dossier à suivre !

Agnelo Agnelo

  • Bendélé Ekweya té

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