Venu aux obsèques d’Etienne Tshisekedi, l’ancien président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, a fait d’une pierre deux coups. Dans sa casquette de premier vice-président et président de la région Afrique de la Francophonie, il a été reçu en audience ce mercredi 05 juin par la présidente de l’Assemblée nationale de la RDC, Jeannine Mabunda. Objectif : la Région Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie vient afficher son appui total à l’approche d’un parlement plus proche et plus sensible aux questions des populations tel que voulu par l’honorable Jeannine Mabunda.
« Je suis venu donner l’assurance à la présidente de l’Assemblée nationale de la RDC que l’Assemblée parlementaire de la Francophonie qui a suivi minute après minute ce qui se passait en RDC saura valoriser les efforts que l’Assemblée et le peuple congolais ont eu à consentir pour maintenir le pays dans la paix et dans la voie de la démocratie », a déclaré Guillaume Soro avant de donner l’objet de l’existence de sa structure : « L’Assemblée parlementaire de la Francophonie est un instrument au service des parlements et comme vous savez, dans la Francophonie, l’Afrique, en termes de nombre est majoritaire. C’est pourquoi l’Assemblée parlementaire de la Francophonie se tiendra aux côtés des parlements pour les aider ».
Pour avoir passé sept ans dans le bureau de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, Guillaume Soro rassure qu’il y a des programmes qui font la promotion du genre, de la proximité avec la jeunesse et les peuples. Donc pour lui, il faudrait au-delà d’une simple coopération que les parlements africains se mobilisent autour des questions cruciales comme la bonne gouvernance, la lutte contre le réchauffement climatique, l’emploi des jeunes, la lutte contre la corruption et le terrorisme et la redevabilite des gouvernants et des élus vis-à-vis des populations souvent négligées.
Innocent Olenga
