Visite programmée à Cuba : le ‘’Croco’’ de la NOGEC ambitionne baigner politiquement dans les eaux du socialisme cubain !

On pensait qu’il était limité à baigner seulement dans les eaux du monde politique congolais et y affronter toutes les vagues, mais en vrai aquatique, le crocodile de Lubau, comme il aime se faire appeler, ambitionne faire une traversée de l’océan Atlantique  et arriver à Cuba, pays de Fidel Castro pour une initiation au socialisme pur. En effet, dans sa lettre datée du mardi 7 mai adressée à madame l’ambassadrice de Cuba en RDC, le président de la Nouvelle Génération pour l’Emergence du Congo (NOGEC), Constant Mutamba, affirme sa volonté de se rendre dans ce pays de l’Amérique latine  pour une visite de travail, d’autant plus qu’il fonde son action politique sur les idéaux socialistes et les valeurs anti-impérialistes qu’incarnaient les leaders de la révolution cubaine.

Le crocodile ne cache pas le fait de s’intéresser toujours au plus haut point à ce qu’il qualifie de noble lutte des héros de la révolution cubaine ainsi qu’au fonctionnement du parti communiste cubain. « Nul n’ignore aujourd’hui que le modèle socialiste cubain est parmi les plus stables du monde du fait du rôle positif du parti communiste, de l’instauration de l’économie d’État, ainsi que de la propriété socialiste comme principe de gouvernance », explique t-il dans sa lettre.

Constant Mutamba exprime clairement sa détermination de militer pour que la constitution congolaise du 18 février 2006 soit changée au vu de son caractère conflictuel et inadapté aux réalités congolaises. D’après le président de la NOGEC, cette constitution congolaise est truffée d’insuffisances dues au système politique occidental qui s’y trouve. « NOGEC qui s’inscrit dans la démarche de la révolution de ce système politique inadapté, par l’abandon pur et simple de la démocratie à l’occidentale au profit de la démocratie à la congolaise, entend bien se rapprocher du parti communiste de Cuba, afin d’en scruter le fonctionnement et d’étoffer par conséquent sa courageuse et révolutionnaire démarche qui pourra déboucher sur la révision totale de la constitution congolaise », conclut-il.

A lire cette lettre de Constant Mutamba, les pères de l’indépendance seront partagés les uns pour et les autres contre lui. Surtout lorsqu’on sait que Patrice Emery Lumumba en a payé de sa vie, le fait d’être simplement soupçonné d’avoir lorgné un tout petit peu du côté soviétique pour solliciter une aide militaire alors que le pays était en proie à une guerre de sécession.

Nzakomba

  • Bendélé Ekweya té

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