Kasaï central : les structures locales des droits de l’homme bénéficient d’un don en documentation.

Un important lot de documents sur les droits de l’homme a été remis aux  organisations membres du Réseau de protection des défenseurs de ces droits au Kasaï central. Ce don du barreau de Kananga décroché par le président du conseil de l’Ordre des avocats de cette ville, le bâtonnier Dominique Kambala Nkongolo du Haut Commissaire des Nations-Unies aux Droits de l’Homme, a été partagé avec les représentants de ces structures au cours d’une réunion mercredi 23 août dernier. Assises au cours desquelles le bâtonnier a fait part du rapport du Barreau de Kananga soutenant celui de l’équipe des experts internationaux sur la situation des droits de l’homme au Kasaï.

Dans ce rapport de fin juillet, l’Ordre des avocats de Kananga est convaincu  des violations graves des droits de l’homme commises, notamment des mutilations, viols, destructions méchantes, assassinats et dont certaines, selon le Barreau, constituent des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre. « Le Réseau va, par un plaidoyer soutenir le travail déjà fait par le Barreau à travers son bâtonnier. Par cet autre plaidoyer, le Réseau entend appuyer et davantage soutenir le travail du Barreau pour que nous puissions lutter contre ces crimes et violations des droits de l’homme », a dit à scooprdc.net Jean-Malice Lungala, coordonateur du Réseau de Protection des Défenseurs des droits de l’homme du Kasaï central.

La documentation partagée avec ces structures locales des droits de l’homme s’inscrit dans le souci d’outiller les animateurs à prendre correctement en charge les victimes des droits humains, indique le Barreau de Kananga qui, à travers son rapport sur ces faits, a plaidé pour une réponse judiciaire rapide, efficace et équitable.

Van Frédéric Tshilanda

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une