Bastonnade des vielles femmes le 31 décembre : Joseph Kabila ne s’attire-t-il pas la malédiction !

La plus grande bêtise qu’un homme moderne s’évite et ne peut en aucun cas commettre : c’est de porter sa main sur une femme, mais surtout pas sur une vieille femme et de surcroit une femme d’autrui. Et personne au monde, y compris le président Joseph Kabila, n’accepterait et ne tolérerait que soit infligé à sa mère un traitement dégradant quelle qu’en soit la raison. Mais les militaires FARDC ont sans gêne violenté le 31 décembre dernier ces êtres faibles. C’est qui attesterait et approuverait l’accusation souvent portée contre eux de violences faites aux femmes. Car, ce qui s’est passé dimanche dernier lors de la marche des chrétiens catholiques de la Paroisse Saint Charles Lwanga dans la commune de Bandalungwa, non seulement, laisse à désirer, mais aussi il est inacceptable.

En effet, pendant qu’ils avaient commencé leur marche après le culte, les fidèles de la paroisse Saint Charles Lwanga se sont heurtés à un mur des militaires PM érigé au niveau du rond-point Moulaert. Ne pouvant pas le percer, ils ont été contraints de rebrousser chemin. C’est lorsqu’ils tournent le dos que ces militaires les attaquent à coup des gaz lacrymogènes. Ecœurant est de constater que ces militaires qui détenaient, outre les armes, des bâtons et autres matraques pourchassant les manifestants, se sont livrés sans moindre gêne à bastonner les vieilles mamans et vieux papas de soixante à plus de soixante-dix sept ans qui ne savaient courir. Les fins limiers de scooprdc.net ont vu ces personnes de troisième âge aux jambes fragiles tomber, humant le gaz lacrymogène et en train d’être fouettées au dos et aux fesses par ceux qui peuvent être et sont reellement leurs enfants…

Une scène désolante qui ne traduit pas les valeurs morales africaines et bantoues envers les aînés et surtout envers la maman. Et du coup, c’est l’image de leur commandant suprême qui est ternie véritablement. Les seules bombes lacrymogènes auraient suffi pour disperser ces manifestants pacifiques. Mais parvenir jusqu’à frapper les vieilles femmes et les blesser, relève ni plus ni moins du sadisme ou plutôt de la cruauté. Et tout africain connaît ce qui  advient lorsque les femmes se liguent, soulèvent leurs habits et montrent les parties prohibées du corps pour maudire. Même la kabiliste musicienne Tshiala Muana l’a chanté : « kayanda kimpe nkelela ba mamu. Kayanda kela kudi ba tatu, ntshiyandayanda ». Entendez, la vraie bénédiction ou malédiction émane des femmes. Celle des hommes est inefficace.  Joseph Kabila, un homme averti en vaut deux !

Georges Ilunga 

  • Bendélé Ekweya té

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