A moins de deux mois du coup d’envoi du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2025), la pression monte autour du sélectionneur des Léopards A’, Otis Ngoma. Cette édition, coorganisée par le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie, se tiendra du 02 au 30 août prochains et s’annonce comme l’une des plus relevées de l’histoire de la compétition. Pour la RDC, deux fois championne du tournoi, l’heure n’est plus aux calculs : les attentes sont claires, et les excuses désormais inacceptables.
Le tirage au sort a placé les Congolais dans le groupe A, aux côtés de quatre adversaires de taille : le Maroc, champion en titre et référence continentale du football local ; la Zambie, équipe au football vif et audacieux ; l’Angola, toujours redoutable dans les phases finales ; et enfin le Kenya, pays hôte qui bénéficiera du soutien massif de son public. Un groupe de la mort, certes, mais qui ne saurait justifier une contre-performance au vu de l’effectif à disposition. Car cette fois, Otis Ngoma peut compter sur un groupe riche, homogène et expérimenté. A chaque poste, la sélection congolaise dispose d’options solides, forgées dans les joutes intenses de la Linafoot et des compétitions interclubs africaines. De la ligne défensive aux milieux créatifs, en passant par des attaquants en grande forme, toutes les cartes sont entre les mains du staff technique.
Depuis sa nomination, Otis Ngoma a souvent plaidé pour du temps et des moyens. Il les a désormais. L’encadrement logistique, les préparatifs anticipés, les stages intensifs, tout semble réuni pour permettre aux Léopards A’ de viser le sommet du football local africain.
Le public congolais, passionné et exigeant, attend des résultats concrets, et surtout une attitude de conquérants.
Le rendez-vous est donc pris du 02 au 30 août 2025, entre Nairobi, Kampala et Dar es Salaam, les Léopards devront rugir avec force et détermination. C’est pour le football congolais, pour l’honneur du maillot, et pour répondre enfin aux attentes d’un peuple qui n’a jamais cessé de croire en ses talents. Otis Ngoma le sait : l’histoire ne retiendra que les résultats.