A peine nommé par la FIFA, le nouveau comité de normalisation de la FECOFA s’est aussitôt mis en action. Conduit par sa présidente fraîchement désignée, Belinda Luntadila Nzuzi, ce comité a été reçu le jour même du 03 juillet 2025 par le ministre des Sports et loisirs, Me Didier Budimbu, pour une réunion de prise de contact qui s’est rapidement transformée en séance de travail stratégique.
Cette rencontre, tenue dans les locaux du ministère, a permis aux deux parties d’aborder les grandes lignes de collaboration à mettre en œuvre au cours des six mois supplémentaires accordés par l’instance internationale du football.
A l’issue de cette audience, la présidente du Conor a indiqué que les discussions ont porté sur les objectifs prioritaires à atteindre, notamment l’organisation des élections du nouveau comité exécutif de la FECOFA.
Un contexte délicat et décisif
Le nouveau comité de normalisation entre en fonction dans un climat de grande attente. Après plusieurs mois d’instabilité et d’impasses institutionnelles au sein de la FECOFA, la FIFA a décidé de renouveler la composition du Conor, avec pour mission principale de remettre de l’ordre dans la gouvernance du football congolais. La tâche est immense, tant la défiance est grande parmi les acteurs du milieu et les amoureux du ballon rond.
Didier Budimbu donne le ton
Face à cette situation, le ministre Didier Budimbu n’a pas caché son exigence. Il a exhorté les nouveaux membres du comité à travailler avec rigueur, transparence et efficacité, en mettant en garde contre tout retard ou manquement dans l’exécution de leur mandat. « Il ne s’agit pas d’un simple passage administratif, mais d’une opportunité historique pour assainir notre football », a-t-il martelé.
Didier Budimbu et le membres du CONOR
Un engagement ferme du Conor
De son côté, Belinda Luntadila s’est voulue rassurante. Elle a souligné l’engagement total de son équipe à conduire le processus électoral dans le respect des normes et des délais. « Nous sommes prêts à faire avancer le processus de manière responsable et rapide, car le peuple congolais attend une véritable normalisation, pas une simple gestion de transition », a-t-elle affirmé.
A six mois de l’échéance fixée par la FIFA, le chronomètre est enclenché.
Le nouveau comité est désormais attendu au tournant. Entre ambition, pression et responsabilité, il lui faudra faire preuve de leadership et de discipline pour redorer l’image du football congolais et tourner définitivement la page des turbulences passées.
