Par François Lendo
Le projet d’électrification de la cité de Lodja, lancé dans le cadre de PDL-145 se trouve à l’heure actuelle dans un état de coma avancé, avec des panneaux solaires jetés à l’abandon, rendant les espoirs de lumière et de prospérité… sombres.
En effet, pendant que d’autres localités comme Lumumba-ville et Lubefu récoltent les fruits de l’électrification, Lodja est laissée à l’écart, victime d’un manque d’initiative et d’un désengagement flagrant pour le développement de la part de ses représentants, députés nationaux, qui sont tous sont dans une sorte d’inertie déconcertante face aux projets de développement. Le contraste est saisissant avec d’autres provinces où les projets se réalisent et les bénéfices sont tangibles.
Outre cette station photovoltaïque en abandon, l’aéroport de Lodja, projet annoncé avec tambours et trompettes en décembre 2023, n’évoque rien d’autre qu’une promesse creuse. Les infrastructures qui devraient voir le jour pour desservir ce territoire restent purement théoriques.
Comment les députés de Lodja peuvent-ils expliquer cette absence de progrès, eux tous qui prétendent appartenir à l’Union sacrée de la nation ? Alors qu’ils affichent une complicité avec le Chef de l’État (selon leurs discours devant leurs électeurs), déclarant orchestrer des solutions pour leurs concitoyens, mais la réalité du terrain est tout autre : Lodja, terre promise de mobilisations politiques et de promesses électorales, demeure enlisée dans l’abandon et la désillusion.
Or, Lodja n’a pas fait de pacte avec le diable. La cité mérite tout autant d’investissements et d’attention que n’importe quelle autre contrée du pays. Les élus de Lodja doivent, sans tarder, se ressaisir et se consacrer à la réhabilitation de l’espoir dans cette région. La population, toujours en attente de la lumière, doit voir ses représentants se battre pour elle, non pour leurs intérêts personnels.
Il est grand temps que les députés de Lodja sortent de leurs stratégies politiciennes pour se concentrer sur le développement de leur territoire. La population, fatiguée de promesses vides, appelle à un changement de cap urgent, réclamant que la justice se penche sur ces projets abandonnés. Laisser ce type de situation perdurer serait non seulement une offense à la population de Lodja mais aussi une trahison de leurs responsabilités.
Que leur guerre éternelle pour le positionnement politique qui semble primer sur le bien-être de la population, cède la place à l’union des efforts concrets qui puissent permettre à Lodja d’émerger.
