« Quid quid latet apparebit », dit-on ! Comme pour dire « tout ce qui est caché sera révélé » et c’est le cas de l’affirmer avec des coïncidences plus que curieuses entre la dynamique CENCO-ECC et les seuls pays africains qui ont refusé de voter pour la RDC au Conseil de sécurité des Nations-Unies le 6 juin dernier, où le pays de Félix Tshisekedi a été élu membre non permanent de cet organe de l’Onu pour l’exercice 2026-2027 avec 183 voix sur 187.
En effet, quatre pays africains ont refusé d’accorder leurs voix à la RDC. Il s’agit du Kenya, de l’Ouganda, du Rwanda et du Congo-Brazzaville. Évidemment si ce boycott peut se comprendre pour les trois pays de l’Est à cause de leurs velléités expansionnistes et prédatrices sur la RDC, la trahison du Congo-Brazzaville laisse plus d’un Rd-congolais sans voix. Non sans raison, car avec cette attitude, le président Denis Sassou Ngouesso vient de prouver à la face du monde qu’il s’est rangé du côté des agresseurs de la RDC. Et donc, par syllogisme parfait, la RDC devra désormais traiter la République dite « sœur » du Congo-Brazzaville comme tel.
Voici comment les choses qui semblaient être cachées, se révèlent peu à peu. Eh bien, l’on se rappellera encore de l’interview du président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), monseigneur Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi qui a déclaré solennellement que leur mission d’itinérance était financée par le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda et d’autres pays de la région. Aujourd’hui, il est clair de comprendre que cet « autre pays de la région » ne peut être que le Congo-Brazzaville. Curieusement, ce sont exactement ces quatre pays financiers de la CENCO-ECC (Kenya, Ouganda, Rwanda et Congo-Brazzaville) qui, comme par coïncidence, ont tous refusé d’accorder leurs votes à la candidature de la RDC au Conseil de sécurité des Nations-Unies.
Certainement quand on croit connaître quelqu’un, c’est souvent de l’illusion. L’attitude hypocrite de Denis Sassou Ngouesso se justifie dans la mesure où, en tant que caniche d’Emmanuel Macron qui est prêt à tout pour protéger Paul Kagame, le Congo-Brazzaville de Sassou Ngouesso bénéficiant du pillage de l’Est de la RDC par ses nouveaux amis par recel dans la vente de minerais des Kivu, ne peut que suivre le dictat du président français qui a déjà perdu le Sahel et voudrait garantir à la France un nouveau réseau d’approvisionnement en matière première. Et aux ex-Zaïrois de considérer le mbuta de l’autre rive comme leur ennemi qu’un frère. Une histoire à raconter aux futures générations.