Chaque jour qui passe, révèle un ou des scandales dans la gestion de la Société Transport au Congo (Transco) sous le comité Cyprien Mbere. Pendant que ce dernier et son adjoint, Flory Bwatuka, suspendus pour megestion, crient au complot ignorant sciemment leurs égarements, les tares cachées de leur gestion de cette société de transport urbain de l’Etat, ne font que surgir à la surface.
Tenez, sous l’administration Cyprien Mbere et Flory Bwatuka, Transco consommait pour l’ensemble de ses bus, 20 mètres cubes de carburant le mois, soit 20.000 litres. Mais aujourd’hui, avec l’actuelle administration pilotée par Sylvestre Bilambo, Transco consomme pour le même nombre des bus, 9 mètres cubes de carburant, soit un écart criant de 11 mètres cubes que l’actuelle administration a réussi à reprendre entre les mains des réseaux mafieux.
Outre, il faut noter que l’administration Bilambo a trouvé une dette de plus de 5 milliards de francs congolais à la Sofibanque à charge de Transco. C’est encore l’administration Sylvestre Bilambo qui a lancé le processus de liquidation de 31 milliards de francs congolais alloués à Transco dans le budget de l’État auprès du ministère du budget avec qui il entretient une très bonne collaboration. Et le processus de cette liquidation évolue positivement. Et que dire autour de la mafia qui a entouré le déclassement et la vente de certains bus et autres véhicules de Transco mis hors circuit ! en effet, le rapport partiel sur la casse et vente des épaves dont Scoop RDC détient une copie, accable les deux gestionnaires en disgrâce.
Bien que se battant tels des diables dans un bénitier, en racontant leur vie à qui veulent les entendre, pour essayer s’il leur était possible, de mettre dans la tête d’une certaine opinion que leur éviction à la tête de cette société serait un complot administratif aux motivations floues, ayant des interférences politiques, les anciens gestionnaires Transco avaient, ce qui est vrai, sous leur « leadership », si et seulement si leadership il y avait, transformé Transco en une nébuleuse. En effet, certains bus travaillaient pour le compte des individus sous l’œil complaisant si pas complice de ces derniers. Les nominations ethno-tribales et un esprit sectaire caractérisaient leur gestion, sans tenir compte de la capacité d’absorption du personnel au sein de la société par rapport au chiffre d’affaires. Au jour d’aujourd’hui, les dirigeants actuels de Transco gèrent un nombre pléthorique d’agents qui, la plupart tourne les pouces.
Malgré cette lourde charge sociale lui léguée, l’équipe de Sylvestre Bilambo Likwey se bat pour payer régulièrement les agents quoique pléthoriques. Certains bus immobilisés depuis de long mois ont repris la route. De partenariats avec d’autres institutions de la République à l’instar des FARDC, sont signés grâce à la confiance retrouvée, des réseaux mafieux démantelés en moins d’un mois, de contacts fructueux avec le ministère du budget pour la liquidation des sommes dues à Transco par le gouvernement central et tant d’autres réussites en moins de 100 jours, sont à mettre déjà à l’actuel du nouveau comité de gestion qui travaille en harmonie avec les syndicaux avec qui des échanges ont eu lieu autour de quatre points essentiellement qui impactent le social des agents à savoir : le versement des cotisations à la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), ce qui n’a pas été fait par le comité sortant ; l’éducation ouvrière et les retenues syndicales ; le respect du règlement d’entreprise et tout ce qui s’en suit ainsi que les interventions économiques, sociales, scientifiques et techniques de l’État auprès de l’établissement.
Cette collaboration avec la délégation syndicale prouve clairement que le DG Sylvestre Bilambo ne veut rien cacher à ses administrés sur la gestion de la société.
Dossier à suivre.