Allocations à l’Assemblée nationale : Vital Kamerhe se plaint, Doudou Fwamba se défend

Le président de l’Assemblée nationale n’a pas pu se contenir pour dénoncer ce qu’il qualifie de privation de son institution des allocations budgétaires prévues pour son fonctionnement par le gouvernement, mais sans le citer.

« Nous sommes fatigués de continuer à nous débrouiller avec le peu de moyens qui nous reviennent à nous comme individus pour acheter du papier pour l’Assemblée nationale. Nous sommes fatigués. Ça risque d’être une habitude. Alors que chaque institution doit avoir des frais de fonctionnement, l’Assemblée nationale ne doit pas être considérée comme une petite institution, il faut que nous fonctionnions dans de bonnes conditions », s’est-il plaint au perchoir. Message fortement relayé par son armée numérique sur les réseaux sociaux.

Contacté par Scoop RDC, le ministre des Finances publiques censé disponibiliser ces allocations pour la Chambre basse du parlement, a réagi en ces termes : « Le Gouvernement est l’émanation de l’Assemblée Nationale. Il n’y a aucun intérêt de ne pas payer les frais de fonctionnement de l’assemblée Nationale. Cependant, il est difficile de gérer les affaires de l’Etat dans les réseaux sociaux. Le Gouvernement fera toujours sa part pour mieux faire fonctionner nos institutions ».

Même si Doudou Fwamba a ainsi réagi, selon les indiscrétions parvenues au média en ligne, ce n’est pas lui la cible de l’inquiétude de V.K. En effet, d’après les sources de Scoop RDC proches de VK, ce dernier se plaindrait du comportement du ministre du Budget, Aimé Boji, son ex-beau-frère, qui bloquerait les dossiers de l’Assemblée nationale dans la chaîne des dépenses.

Aimé Boji est accusé, non seulement de libérer quand bon lui semble les allocations dues à cette chambre du parlement, mais aussi d’effriter l’enveloppe. Plus de 70 millions de francs congolais auraient été ponctionnés sur cette enveloppe, font savoir les proches de V.K.

Tous les efforts de Scoop RDC de joindre Aimé Boji pour avoir sa version des faits, se sont avérés vains. Mais il faut signaler que depuis un certain temps, les relations entre ce dernier et son ex-beau-frère et président de son parti UNC, se sont refroidies à cause des intérêts divergents. faudra-t-il pour cela gérer les affaires de l’Etat avec état d’âme ?  

  • Bendélé Ekweya té

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